Ressources documentaires
Territoires de l’économie - Observation Veille économie et Emploi Toulouse métropole
Toulouse Métropole anime un dispositif d’observation et de veille relatif à l’activité économique avec le support de l’Agence d’Urbanisme et d’Aménagement Toulouse aire métropolitaine (aua/T).
Fonctionnant depuis 2009, ce dispositif repose sur la réalisation de « fiches Indicateurs » combinant des observations récurrentes et une veille sur de nouveaux sujets. A ce jour, 18 fiches thématiques avec 150 indicateurs sont disponibles.
Consultez l'ensemble de ces fiches sur le site Toulouse Métropole :
http://www.toulouse-metropole.fr/veille-et-informations-economiques
Qu'est-ce qui soutient les élèves ? Dispositifs et mobilisations dans divers établissements secondaires
Dans une étude soutenue par le CGET, en partenariat avec l’Institut français de l’éducation (Ifé), des équipes de recherche – animées par Dominique Glasman et Patrick Rayou, sociologues et professeurs de sciences de l’éducation – interrogent les dispositifs expérimentaux de l’éducation prioritaire (internats d’excellence, microlycées).
Le but : décortiquer les soutiens aux élèves et les combinaisons multiples entre accompagnements cognitifs, culturels et identitaires mis en place par les équipes pédagogiques, entre exigence et bienveillance.
Femmes et hommes : regards régionaux sur l’égalité
Globalement, en France, les jeunes filles réussissent mieux leurs études, les hommes occupent plus souvent un poste à la hauteur de leur niveau de diplôme, les femmes prennent davantage les transports en commun pour se rendre à leur travail…
D’une région à l’autre, ces différences entre femmes et hommes sont d’amplitude variable. Ainsi, c’est en Bretagne que les filles et les garçons ont les résultats scolaires les plus proches. L’Île-de-France est la région où les écarts sont les plus faibles sur le marché du travail, excepté en matière de rémunération. Au contraire, dans les départements d’outre-mer, les différences de salaires entre femmes et hommes sont bien moins importantes qu’en métropole, mais les taux de chômage diffèrent plus. Aucune région ne présente des écarts plus faibles que la moyenne dans tous les domaines.
La protection sociale des jeunes de 16 à 29 ans - Rapport 2015 de l'IGAS
La France compte 11 millions de jeunes de 16 à 29 ans. Selon leur environnement éducatif et social, nombre d’entre eux connaissent des parcours professionnels et personnels heurtés, enchaînant études, stages, CDD, chômage… L’entrée dans la vie active, avec travail et logement stables, s’en trouve retardée d’autant.
Quelles en sont les conséquences sur leur protection sociale : couverture maladie de base, complémentaire santé, accidents du travail-maladies professionnelles, maternité-congé parental, prestations familiales, allocations logement, indemnités chômage, soutien au revenu des jeunes en difficulté, retraites ?
Risque par risque, ce rapport analyse les dispositifs sociaux existants, devenus, au fil des réformes, complexes et difficilement lisibles. Il met en valeur l’insuffisante adéquation d’un système de protection sociale fondé sur l’appartenance à une famille ou sur une relation de travail stable avec la diversité des trajectoires de passage de l’âge scolaire à l’âge actif.
Plan Pluriannuel contre la Pauvreté et pour l'Inclusion Sociale (PPLPIS) - Bilan et perspectives
Bilan 2013-2015 et perspectives 2016-2017 du Plan Pluriannuel contre la Pauvreté et pour l'Inclusion Sociale (PPLPIS)
Rapport 2015 de l’Observatoire national de la politique de la ville - Synthèse
Dans son premier rapport annuel, l’ONPV propose une analyse contrastée, fruit de plusieurs mois de travaux, sur une réalité économique et sociale difficile, notamment pour les femmes et les jeunes. Mais il souligne aussi une perception plus positive de leur cadre de vie ou des aspects environnementaux (espaces verts, entretien des rues…).
Structuré autour des trois thématiques qui sont les piliers des contrats de ville, ce rapport traite de la cohésion sociale, du cadre de vie et du renouvellement urbain ainsi que du développement économique et de l’emploi.
Quelques faits marquants
Le rapport de l’ONPV observe qu’au moins deux collégiens sur trois résidants en QPV fréquentent un établissement scolaire à faible mixité sociale, très souvent classé en réseau d’éducation prioritaire.
En 2014, le taux de chômage des résidents des QPV s’élève à 26,7 % contre à peine 10 % dans le reste des agglomérations. Les titulaires d’un diplôme de niveau Bac +5, voire plus, occupent fréquemment un emploi peu qualifié, d’employé ou d’ouvrier (environ 1 habitant sur 5), un fait rarement constaté dans les autres territoires (5 %).
Près d’une femme sur trois de 30 à 49 ans est inactive : ni en emploi, ni au chômage. C’est deux fois plus que dans les autres territoires.
Les jeunes de moins de 30 ans sont moins diplômés que dans les autres territoires : 61 % ont un niveau d’étude inférieur au baccalauréat (contre 37,7 %). Seulement la moitié d’entre eux est en activité.
600 quartiers ont bénéficié d’opérations du programme national de rénovation urbaine, achevé aux trois-quarts.
Montpellier Méditerranée Métropole : une métropole toujours attractive
Le dynamisme et l’attractivité démographique de Montpellier Méditerranée Métropole se confirment même si les tendances s’infléchissent. Sa population a augmenté en moyenne de 1 % par an depuis 2006 pour atteindre 427 500 habitants en 2011. Le solde naturel explique 60 % de cette croissance en raison de la jeunesse de la population de la Métropole. Cependant, la population va vieillir dans les années à venir avec l’arrivée chez les seniors des « baby-boomers ».
La croissance démographique s’étend encore au-delà des limites de Montpellier Méditerranée Métropole depuis 2006, notamment à l’ouest, le long des autoroutes A75 et A9. Le pôle d’emplois métropolitain exerce toujours une attraction sur les territoires voisins, génèrant des déplacements domicile-travail, toujours plus nombreux et plus lointains du fait du départ de ménages de la Métropole pour résider à ses franges, dans des secteurs où le foncier et l’immobilier sont probablement moins onéreux. En lien avec la dynamique démographique, la croissance de l’emploi reste particulièrement forte dans la Métropole, portée par une économie avant tout présentielle et un tourisme culturel et d’affaires développé.
Quand les femmes changent leur ville en marchant
Arpenter la ville pour la rendre plus sûre et plus accueillante, revisiter le cadre bâti et les espaces publics, afin qu’ils soient davantage accessibles aux habitantes des quartiers de la politique de la ville, solliciter leur avis en leur confiant l’élaboration de diagnostics sur la sécurité dans leur cadre de vie : c’est la méthode des « marches exploratoires des femmes ».
En bref #17, publication du Commissariat général à l’égalité des territoires.
Politique de la ville : une mosaïque de quartiers pauvres
En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, les 105 quartiers de la politique de la ville regroupent 7 % de la population de ces quartiers de France métropolitaine, alors que la région représente 9 % du nombre total d’habitants.
Avec un taux de pauvreté de 16,7 %, bien au-delà de la moyenne nationale (14,3 %), on aurait pu s’attendre a priori à une part plus élevée de la population vivant dans ces poches de pauvreté urbaine. Les explications sont à chercher dans le mode de sélection des quartiers et le caractère rural marqué de plusieurs des départements de la région.
Ces quartiers qui concentrent par définition la population en situation de pauvreté monétaire, apparaissent aussi comme des espaces de concentration d’autres formes de précarité. Toutefois, les habitants de ces quartiers ont des profils variés, selon qu’ils vivent dans un grand pôle urbain ou une petite ville au sein de territoires contrastés.
La santé des élèves en Midi-Pyrénées
Le projet « INFISCOL » a été mis en place avec le soutien de l’ARS Midi-Pyrénées et du Rectorat. Il est conduit et coordonné par le Service Infirmier du Rectorat et l’Observatoire Régional de la Santé.
Ses objectifs sont d’améliorer la connaissance sur la santé des jeunes dans la région et de contribuer à la définition et au suivi de la politique régionale de santé en leur faveur, en particulier sur le versant de la prévention. La démarche repose sur l’analyse et la valorisation des informations recueillies au cours des bilans annuels faits sur la totalité de deux classes d’âge : les élèves scolarisés en grande section de maternelle (près de 30 000 en Midi-Pyrénées) et les élèves scolarisés en 6ème (28 000).
En Midi-Pyrénées, dans le cadre d’un protocole académique, ce bilan est confié aux infirmier(e)s scolaires. Un temps d’échange mensuel entre les infirmier(e)s et les médecins scolaires permet d’assurer un bilan médical auprès des élèves qui présentent un problème de santé repéré. L’analyse de ces bilans permet de mesurer les principaux indicateurs de santé de santé à l’échelle départementale et régionale.