Ressources documentaires
La France des régions 2016 - approche socio-sanitaire
Ce document, réalisée par la Fédération Nationale des Observatoires Régionaux de la santé (FNORS), s’inscrit dans la suite des réformes portant sur l’organisation territoriale française et instaurant de nouvelles délimitations régionales, entrées en vigueur le 1er janvier 2016.
Il a pour objet de présenter les similitudes et les disparités socio-sanitaires entre les régions françaises dans ce nouveau découpage et au regard de la situation nationale.
Plus de cinquante indicateurs couvrent trois grandes thématiques : le contexte démographique et social, l’état de santé et l’offre de soins de proximité.
Les inégalités professionnelles entre les sexes peinent à se réduire
Plus diplômées qu'il y a 30 ans, les femmes sont aujourd'hui plus actives. Mais elles le sont toujours moins que les hommes, bien que plus diplômées qu'eux. Si les femmes sont plus touchées que les hommes par le chômage de longue durée, des inégalités existent aussi dans l’emploi. Ainsi, l’éventail des métiers exercés par les femmes est nettement plus réduit. Leurs conditions d’emploi sont plus souvent précaires et elles occupent plus fréquemment des postes déclassés, c’est-à-dire dont le niveau de qualification est inférieur à leur niveau de formation. Les jeunes femmes se positionnent davantage sur des postes qualifiés que leurs aînées mais le plafond de verre reste présent.
Une présence des immigrés en zone urbaine moins marquée dans la région
La région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées compte 470 400 immigrés, soit 8,4 % de la population au 1er janvier 2012. Cette population immigrée se concentre davantage que les non-immigrés. Ainsi, 6 immigrés sur 10 résident dans de grands pôles urbains contre un peu moins de 5 non-immigrés sur 10. Cette concentration urbaine est moins marquée qu'en province. La répartition territoriale varie toutefois selon le pays de naissance en lien avec les vagues d'immigration successives.
STATistiques et Indicateurs de la Santé et du Social (STATISS - Les régions Françaises)
STATistiques et Indicateurs de la Santé et du Social (STATISS - Les régions Françaises) est un mémento annuel présentant des données départementales et régionales les plus récentes possibles sur une série d’indicateurs tels que la démographie, l’offre de soins, l’activité hospitalière, l’accueil des personnes âgées et des adultes handicapés, les professions de santé, les formations aux professions sociales et de santé.
Un taux de chômage historiquement élevé
En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, le taux de chômage est historiquement plus élevé qu’en France métropolitaine, notamment dans les départements du littoral. Dans les années 2000, le taux de chômage régional tend vers le niveau national. Puis, l’écart augmente à nouveau depuis 2007, sous l’effet de la crise des subprimes. Les hommes, dont le taux de chômage dépasse désormais celui des femmes, et les jeunes sont particulièrement affectés par les récents chocs économiques.
Les personnes de 50 ans ou plus utilisant des services d’hébergement et de distribution de repas pour sans-domicile
Avec la publication de cette nouvelle Lettre, l’ONPES entend poursuivre son travail d’analyse des conditions de vie des personnes en grande pauvreté. Cette synthèse présente les pricipaux résultats d’un étude qui s’intéresse aux parcours peu observés jusqu’ici des personnes de 50 ans ou plus utilisant les services d’aide à destination des sans-domicile, à partir de l’exploitation de sources quantitatives et qualitatives. Elle semble indiquer que l’approfondissement de la crise se traduit par l’arrivée à la rue d’une population âgée en grande exclusion.
Les effets de la couverture maladie universelle complémentaire sur le recours aux soins
En 2015, 5,3 millions de personnes bénéficient de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C).
Créée en 2000, cette complémentaire santé gratuite a pour ambition de jouer un rôle protecteur en permettant aux personnes disposant de faibles ressources d’accéder aux soins.
Les bénéficiaires de la CMU-C sont en plus mauvaise santé que les autres assurés et leurs dépenses de santé sont donc plus élevées. En tenant compte des caractéristiques socio-économiques et des écarts d’état de santé, la CMU-C favorise l’accès aux soins dans les mêmes proportions que les autres couvertures complémentaires.
Lorsqu’ils recourent aux soins, les bénéficiaires de la CMU-C ont des dépenses de santé proches de celles des autres assurés, à l’exception des dépenses de généralistes, qui sont plus élevées. La CMU-C réduit également le risque de renoncement aux soins pour raisons financières, au même titre qu’une couverture complémentaire standard.
Ville, bien-être, santé, un lien qui s’affirme
L’Institut de la Ville, plateforme collaborative qui réunit les chercheurs toulousains de toutes disciplines travaillant sur la ville, et l’aua/T ont initié un programme de coopération dont l’ambition est d’explorer conjointement certains sujets ou thèmes qui constituent autant d’enjeux pour le devenir de la ville, sa production comme sa gestion, dans la perspective d’un enrichissement mutuel.
Deux séminaires pour susciter les échanges entre chercheurs, élus et praticiens, ont eu lieu les 5 et 12 octobre 2015 à l’aua/T :
Où en est-on de la connaissance et des outils d’évaluation ou d’aide à la décision...
- en matière de "Mobilité durable" ?
- quant au lien "Ville, bien-être et santé" ?
Lors de ces séminaires, des recherches conduites par les laboratoires toulousains ont été présentées et ont permis de confronter ces regards aux questionnements des élus et professionnels de la ville.
En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, les familles ne représentent qu’un quart des ménages
En 2012, 667 500 familles avec au moins un enfant mineur vivent en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (LRMP), soit 26 familles pour 100 ménages. Sept familles sur dix se concentrent dans les grandes aires urbaines de la région, plutôt dans les couronnes périurbaines que dans les banlieues, contrairement aux années 1990.
Les familles monoparentales représentent près du quart de ces familles, elles sont davantage présentes dans les villes-centres. Un tiers des familles allocataires Caf sont en situation de précarité en LRMP. Les villes-centres concentrent une grande partie de ces populations défavorisées.
Pauvres ? Exclus ? Invisibles ? Inaudibles ? Synthèse du séminaire de l’ONPES
Le séminaire de l’ONPES sur l’invisibilité sociale, organisé entre novembre 2014 et janvier 2015, a succédé à une étude exploratoire confiée à FORS Recherche Sociale, dont le rapport a été rendu public en mai 2014, et précède la diffusion de plusieurs études sur des aspects spécifiques de l’invisibilité sociale. L’ensemble de ces travaux servira de support au prochain rapport de l’ONPES, qui paraîtra en 2016. La présente Lettre se propose de rendre compte de manière synthétique des travaux menés dans le cadre du séminaire.