Ressources documentaires
Bilan du marché du travail en 2014 en Midi-Pyrénées
Dans un contexte de faible croissance de l’activité économique dans la zone euro, l’année 2014 se clôture en France sur un taux de croissance du PIB aussi peu dynamique que l’année précédente. Il s’établit néanmoins à + 0,4 % grâce à un rebond de l’économie au second semestre du fait d’une légère progression de la consommation. En fin d’année, la conjoncture présente quelques signes favorables de reprise avec un coût bas de l’énergie, une parité euro-dollar avantageuse et des taux d’intérêt historiquement bas.
Les performances de l’économie de Midi-Pyrénées en 2014, sans être remarquables, se situent au-dessus de la moyenne nationale grâce à une progression plus marquée des chiffres d’affaires réalisés par les entreprises et à l’investissement. C’est notamment le cas dans l’industrie et les services tandis que l’année 2014 marque une stabilisation de la chute d’activité dans la construction et un recul dans le commerce.
Toutefois, le relatif dynamisme de l’économie midi-pyrénéenne ne permet pas d’assurer un nombre de créations d’emplois propre à faire reculer le chômage dans la région.
L’économie régionale au ralenti sauf dans l’aéronautique et le spatial
Un bilan de l'économie régionale sur l'année 2014
Les écarts de revenu entre ménages aisés et modestes s’accentuent à nouveau entre 2007 et 2011
En Midi-Pyrénées comme en France métropolitaine, la crise économique a ralenti la croissance des revenus des ménages et fait baisser ceux des plus modestes. Cette évolution recouvre des traductions locales contrastées selon la proximité avec un pôle d’emploi, le degré d’urbanisation ou encore la présence de quartiers aisés ou défavorisés. La géographie des revenus est très liée à l’influence des villes. En 2011 comme en 2007, les revenus restent globalement supérieurs dans les grandes, moyennes et petites aires, et surtout, pour les moyennes et petites aires, dans la périphérie de leur pôle d’emploi, appelée couronne. Dans les grandes aires urbaines de la région, en revanche, les revenus sont plus élevés en banlieue qu’en couronne et surtout qu’en ville-centre. C’est en effet au sein même des grands pôles urbains que les contrastes sociaux sont les plus marqués et ils s’accentuent encore depuis la crise. À l’écart des villes, les revenus sont souvent plus faibles, mais ils ont évolué plus favorablement et les inégalités de revenus restent moins prononcées.
Panorama statistique Jeunesse, Sports, Cohésion sociale - 2014
Le panorama statistique « Jeunesse, Sports, Cohésion sociale » présente des données départementales et régionales homogènes sur la démographie, la politique de la ville, la pauvreté, la précarité et l’exclusion, le handicap et la dépendance, le logement et l’hébergement, la jeunesse, l’enfance et la protection de l’enfance, le sport, la délivrance de certains diplômes (professions sociales, profession de santé, animation socio culturelle et métiers du sport), enfin, l’emploi dans les domaines associatif et sportif.
Articuler recherche et pratiques en protection de l'enfance
Quels sont les apports de la recherche et comment se diffusent-ils pour faire évoluer les pratiques? Comment étudier les pratiques dans un processus de recherche? Comment, avec l'appui des chercheurs et des praticiens, rassembler et diffuser les savoirs? Cette articulation entre la recherche et les pratiques se construit différemment selon le contexte culturel, légal ou institutionnel. L'objectif de ce dossier thématique est d'étudier les apports et les limites de ces démarches, à partir de situations nationales concrètes dans le champ de la protection de l'enfance. Il regroupe à cette fin les textes de chercheurs d'Allemagne, de Belgique, du Canada, des États-Unis, de France, d'Italie, des Pays-Bas et du Royaume-Uni intervenus lors du colloque tenu à l'occasion de l'anniversaire des 10 ans de l'ONED (octobre 2014).
Le locatif social, complémentaire du locatif privé
Une publication de l’Observatoire Partenarial de l’Habitat, Perspectives Villes juillet 2015.
Le contexte économique fragilisant les plus modestes et le décalage entre prix des logements et revenus des ménages engendrent davantage de besoins en logements locatifs au loyer abordable, notamment dans le parc social. L’amélioration de la diversité de la production du logement devient un enjeu majeur.
Le parc social de l’aire urbaine toulousaine comptabilise au 1er janvier 2014 près de 73 000 logements. Grâce à l’engagement des collectivités locales et des opérateurs sociaux, la part de logements sociaux de l’aire urbaine toulousaine s’accroît sur la période récente.
Les familles monoparentales depuis 1990 : Quel contexte familial ? Quelle activité professionnelle ?
La monoparentalité, notion apparue en France dans les années 1970, est de plus en plus répandue. Le nombre de familles monoparentales ne cesse d’augmenter et atteint 1,6 million en 2011. Ce simple dénombrement sousestime toutefois l’étendue de ce phénomène. Nombreux sont les mouvements d’entrée et de sortie de la monoparentalité, et 16 % des familles monoparentales observées en 2011 se sont formées en 2010. La catégorie des familles monoparentales recouvre en outre une diversité de situations familiales : 130 000 parents « isolés » ont un conjoint qui vit dans un autre logement, 200 000 parents « isolés » vivent dans le même ménage que d’autres adultes, 190 000 parents « isolés » n’ont jamais vécu en couple. Le niveau de diplôme des parents isolés a augmenté depuis les années 1990, mais leur position relative s’est dégradée par rapport à celle des parents en couple, dont le niveau de diplôme a progressé encore davantage. Alors qu’en 1990, les mères isolées étaient plus souvent actives occupées que celles en couple, la situation s’est inversée en 2012.
Pour une société apprenante : Propositions pour une stratégie nationale de l'enseignement supérieur
Rapport du Ministère de l'éducation nationale de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Extrait : L’enseignement supérieur français, dont la qualité et l’attractivité sont largement reconnues, est aujourd’hui l’un des meilleurs pour former des élites de haut niveau, mais il ne parvient pas suffisamment à corriger les inégalités sociales. Dans une « société apprenante », où le niveau de qualification de la population est la clé de notre place dans la mondialisation, notre avenir dépend de notre capacité à former le plus grand nombre. C’est une nécessité économique; c’est aussi un élément essentiel pour la cohésion de la société française.
Une nouvelle phase de la démocratisation est devant nous et nous devons agir en faveur de la mobilité sociale.
Une approche de la précarité en Midi-Pyrénées - Tableaux de bord / Données 2013 (édition 2015)
Entre 2012 et 2013, le nombre d'allocataires d'au moins l'un des quatre principaux minima sociaux augmente de 5,8 % en Midi-Pyrénées. La part de la population en situation de précarité continue de s'accroître dans la région (+ 0,5 point), le taux de précarité financière atteignant 17,8 %. Ce taux est en hausse chaque année depuis 2009 et bat le record de 2005. La précarité est nettement plus marquée en Ariège et dans le Tarn-et-Garonne qu'en moyenne régionale. Dans ces deux départements, plus d'une personne de moins de 65 ans sur cinq vit dans un foyer disposant de revenus inférieurs au seuil de bas revenus.
Aménager les nouvelles ruralités
La présente publication reprend la synthèse d'un état des lieux sur les campagnes françaises réalisé par le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) en 2014.