Ressources documentaires
Le rural attire davantage depuis la crise Covid
En 2021, l’attractivité de la région se renforce. Les échanges migratoires avec les autres régions françaises sont largement excédentaires et en nette hausse par rapport à 2019. Les mobilités résidentielles bénéficient aux territoires ruraux, davantage encore qu’avant la crise sanitaire. Entre 2019 et 2021, le gain d’attractivité est important dans l’arrière-pays méditerranéen ainsi que dans les départements ruraux. Les habitants sont toujours plus nombreux à quitter les grands centres urbains dont les périphéries s’étendent.
Les nouveaux arrivants en provenance d’Île-de-France sont plus nombreux en 2021 qu’en 2019, leur nombre augmente trois fois plus que celui des arrivants des autres régions. Les départs depuis les grands pôles de Montpellier et de Toulouse augmentent. La moitié de ceux qui quittent ces pôles s’installent dans un rayon de 100/nbsp]km, un peu plus loin du pôle en 2021 qu’en 2019.
Des conditions de vie disparates pour les enfants d’Occitanie
En Occitanie, près d’un quart des enfants de moins de 11 ans vivent dans un ménage pauvre. Toutefois, pour un adulte en devenir, la précarité ne se réduit pas à la seule dimension monétaire. La situation familiale, les conditions de logement ou encore la proximité de certains équipements et services jouent aussi un rôle important dans la construction de chacun. En Occitanie, six enfants sur dix vivent dans des territoires urbains qui bénéficient d’une grande proximité des équipements scolaires, de santé et de loisirs mais qui sont marqués par des difficultés socio-économiques importantes, particulièrement à Montpellier, Perpignan, Nîmes et Béziers. Deux enfants sur dix vivent dans les territoires ruraux caractérisés par des fragilités socio-économiques plus modérées mais pénalisés par l’éloignement des équipements. Deux enfants sur dix, résidant en périphérie de Toulouse et de Montpellier, ont des conditions de vie plus favorables. Ceux résidant dans la proche couronne profitent en plus de la proximité des services.
Un enfant sur quatre confronté à la pauvreté en Occitanie en 2020
En 2020, un enfant de moins de 11 ans sur quatre vit dans un ménage en situation de pauvreté monétaire en Occitanie. Les enfants vivant dans une famille monoparentale ou nombreuse sont davantage confrontés à la pauvreté. Les enfants sont plus souvent pauvres dans les communes les plus denses de la région, à Béziers, Nîmes, Perpignan, Montpellier et Toulouse. Dans ces communes, les disparités de niveau de vie entre quartiers sont importantes.
Panorama de la pauvreté en Occitanie : une pauvreté plus répandue, renforcée par les situations familiales
La pauvreté monétaire est plus répandue en Occitanie qu’en France métropolitaine, particulièrement dans les départements du littoral et dans les espaces ruraux. Les jeunes et les familles monoparentales sont particulièrement touchés. Les mécanismes de redistribution permettent toutefois de réduire nettement la pauvreté.
Six profils de ménages pauvres sont mis en évidence en fonction de leur lien à l’emploi et au logement. Le profil le plus fréquent est constitué des ménages pauvres retraités, particulièrement présents dans les territoires ruraux. Le deuxième profil, très présent dans les métropoles de Toulouse et Montpellier, concerne des ménages qui travaillent mais dont les charges familiales sont telles que leur niveau de vie reste inférieur au seuil de pauvreté. Le troisième profil, fréquemment installé dans les territoires les plus urbanisés de la région, regroupe les jeunes ménages non insérés ou en phase d’insertion sur le marché du travail. Les trois derniers profils distinguent les autres ménages pauvres non insérés sur le marché du travail selon le statut d’occupation de leur logement : les propriétaires, relativement plus présents dans les territoires ruraux ; les locataires du privé, nombreux sur le littoral méditerranéen et les locataires du parc social, très présents dans les territoires les plus denses.
Au-delà de la dimension monétaire, la pauvreté peut recouvrir d’autres formes de difficultés sociales. En Occitanie, la moitié de la population vit dans une intercommunalité considérée comme très fragile pour au moins une de ces difficultés. L’Occitanie se distingue par un niveau élevé de situations familiales défavorables: parent(s) sans emploi, vie en famille monoparentale ou encore logement surpeuplé.
Rapport Un chez soi d'abord jeunes : expérimentation et effets
Le dispositif « Un chez soi d’abord » est une transposition française des programmes « Housing First », proposant un accès direct à un logement indépendant et à un accompagnement par une équipe médico-sociale à des personnes à la rue présentant des troubles psychiques sévères. En 2019, une adaptation de ce dispositif aux jeunes adultes a été initiée à Toulouse et à Lille. L’enjeu était de proposer un toit pour réduire les probabilités de se retrouver à la rue pour ces jeunes, ou de loger rapidement ceux qui étaient déjà sans domicile. Ce rapport restitue les résultats de l’évaluation de cette expérimentation. Elle comptait cinq objectifs : décrire les situations et parcours des jeunes inclus, analyser les évolutions de leurs situations au cours de l’accompagnement, présenter les modalités d’appropriation du modèle « Un chez soi d’abord » par les équipes, décrire l’inscription du dispositif dans le paysage local et retracer le vécu des missions professionnelles par les équipes.
Panorama de la pauvreté en Occitanie : une fragilité renforcée par les situations familiales
La pauvreté monétaire est plus répandue en Occitanie qu’en France métropolitaine, particulièrement dans les départements du littoral et dans les espaces ruraux. Les jeunes et les familles monoparentales sont particulièrement touchés. Les mécanismes de redistribution permettent toutefois de réduire nettement la pauvreté.
Six profils de ménages pauvres sont mis en évidence en fonction de leur lien à l’emploi et au logement. Le profil le plus fréquent est constitué des ménages pauvres retraités, particulièrement présents dans les territoires ruraux. Le deuxième profil, très présent dans les métropoles de Toulouse et Montpellier, concerne des ménages qui travaillent mais dont les charges familiales sont telles que leur niveau de vie reste inférieur au seuil de pauvreté. Le troisième profil, fréquemment installé dans les territoires les plus urbanisés de la région, regroupe les jeunes ménages non insérés ou en phase d’insertion sur le marché du travail. Les trois derniers profils distinguent les autres ménages pauvres non insérés sur le marché du travail selon le statut d’occupation de leur logement : les propriétaires, relativement plus présents dans les territoires ruraux ; les locataires du privé, nombreux sur le littoral méditerranéen et les locataires du parc social, très présents dans les territoires les plus denses.
Au-delà de la dimension monétaire, la pauvreté peut recouvrir d’autres formes de difficultés sociales. En Occitanie, la moitié de la population vit dans une intercommunalité considérée comme très fragile pour au moins une de ces difficultés. L’Occitanie se distingue par un niveau élevé de situations familiales défavorables: parent(s) sans emploi, vie en famille monoparentale ou encore logement surpeuplé.
Etude - Le regard des jeunes sur les Points Accueil Ecoute Jeunes (PAEJ) - Région Occitanie
La DRJSCS Occitanie, en charge du suivi des PAEJ en Occitanie a commandité une étude centrée sur les bénéficiaires principaux des PAEJ (Point Accueil Ecoute Jeunes), afin d’interroger le regard des jeunes sur ce dispositif.
L’objectif en était double :
- Mieux connaitre le regard que les jeunes portent sur le PAEJ, et les ressorts de cette appréciation,
- Améliorer la pertinence des actions au niveau régional, en adaptant les modalités d’intervention du PAEJ aux représentations, attentes et besoins des jeunes.
Un travailleur sur dix reste pauvre malgré les autres ressources de son ménage
En 2018, en Occitanie, 20 % des travailleurs retirent de leur activité moins de 1 063 euros par mois. Cette forme de pauvreté touche particulièrement les femmes et les plus jeunes, notamment en raison de conditions d’emploi favorisant la précarité (contrats courts, temps partiel). Des parcours professionnels souvent instables, avec des alternances de périodes d’emploi, de chômage ou d’inactivité, expliquent également la faiblesse des rémunérations. Les revenus des autres membres du ménage et le versement de prestations sociales permettent cependant à certains de compenser cette situation d’emploi défavorable. En fin de compte, 8/nbsp]% des travailleurs de la région sont en situation de pauvreté malgré les compensations au sein de leur ménage et les transferts sociaux.
En Occitanie, 490 000 personnes vivent juste au-dessus du seuil de pauvreté
Région parmi les plus pauvres de France métropolitaine, l’Occitanie compte près de 490 000 personnes vivant juste au-dessus du seuil de pauvreté en 2019, en plus des 960 000 personnes en situation de pauvreté monétaire. Les chômeurs, les familles monoparentales et les familles nombreuses sont particulièrement exposés. La majorité des personnes à la limite de la pauvreté vivent dans une commune urbaine, notamment des salariés. Les retraités sont plus souvent en situation de précarité dans les communes rurales les plus isolées.
En l’absence de prestations sociales, 290 000 personnes à la limite de la pauvreté passeraient sous le seuil de pauvreté.
Une pauvreté plus forte dans les centres urbains et dans le rural à habitat très dispersé
Suite à la pandémie de Covid-19 et à la crise économique qu’elle a engendrée, la part des foyers en situation de précarité financière a augmenté en 2020. Mais la pauvreté résulte en Occitanie d’effets structurels de long terme. Elle est plus marquée dans les communes urbaines où elle a progressé entre 2013 et 2018. Elle se concentre plus particulièrement dans les grands centres urbains où les familles monoparentales et les couples avec au moins trois enfants sont nombreux. Un enfant sur trois y est en situation de pauvreté. Les communes des ceintures urbaines sont relativement épargnées. Dans les communes rurales, la pauvreté est plus forte dans celles à habitat très dispersé où les retraités sont plus souvent pauvres et où les actifs agriculteurs ou indépendants ont des revenus plus faibles.