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Edito 2016 : Chiffres clés sur l’hébergement d'urgence et d'insertion en Midi-Pyrénées
Cet « Édito » 2016 (données 2015) est tout à la fois une introduction aux tableaux de bord de l’observation sociale des 8 SIAO de Midi-Pyrénées et une synthèse de « ce qu’il faut retenir » à l'échelle régionale.
Le avait conçu l’Édito précédent (données 2014) comme une FAQ (foire aux questions) : Qu’est ce qu’un SIAO ? Concrètement que fait-il ? Qu’en est–il des indicateurs de l’observation sociale ?
L’Édito 2016 (activité 2015) donne à voir les chiffres clés de l’observation sociale régionale issus des statistiques de l’activité des 8 SIAO.
En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, deux jeunes adultes sur cinq vivent chez leurs parents
En 2012, 526 000 jeunes âgés de 18 à 25 ans vivent en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. Parmi eux, deux jeunes adultes sur cinq résident chez leurs parents. La proportion de ces jeunes adultes résidant encore avec leurs parents dépend essentiellement de trois facteurs : le sexe, l’âge et l’activité. En effet, les filles quittent généralement plus tôt le domicile parental que les garçons. De plus, la part des personnes vivant chez leurs parents diminue continuellement avec l’âge. Mais quel que soit l’âge, les personnes en emploi sont moins nombreuses à demeurer chez leurs parents que celles qui sont au chômage ou étudiantes.
Bilan du marché du travail 2015, région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
Dans un contexte d’amélioration de la croissance dans la zone euro (+1,7% en 2015 contre +1% en 2014), la France (1,1%) reste en deçà de la moyenne européenne malgré un gain de 0,9 point en un an. L’acquis exceptionnel de croissance du premier trimestre 2015 a permis d’assurer une croissance supérieure à celle de 2014 en raison de la progression de la consommation des ménages, la plus forte depuis 2010, mais aussi de l’investissement des entreprises.
La croissance française devrait gagner du tonus au premier semestre 2016 et permettre une baisse du taux de chômage.
Les performances de la région s’améliorent en 2015 et restent au-dessus de la moyenne nationale, tant en ce qui concerne l’évolution du chiffre d’affaires que des emplois salariés ou l’investissement des entreprises. C’est notamment le cas pour l’industrie et les services, et plus modérément pour le commerce alors que la construction reste fragile. Le dynamisme de la région permet de faire reculer le taux de chômage qui passe de 12,3% fin 2014 à 12,0% fin 2015. La hausse du nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi s’infléchit sensiblement d'une année sur l'autre, grâce à la reprise de confiance des employeurs et la mobilisation des acteurs du service public de l'emploi chargés de l'insertion professionnelle.
Les mesures publiques de soutien de l’emploi, avec une mobilisation plus forte cette année encore de l’activité partielle et un nombre accru de bénéficiaires de contrats aidés ont participé à cette amélioration.
Etude nationale sur les morts violentes au sein du couple
Pour la dixième année consécutive, la délégation aux victimes a recensé pour le ministère de l’Intérieur les morts violentes survenues au sein du couple.
En France, au cours de l’année 2015, 136 personnes dont 115 femmes sont décédées, victimes de leur partenaire ou ex-partenaire de vie (conjoint, concubin, pacsé ou « ex » dans les trois catégories).
L'invisibilité sociale : une responsabilité collective
« Pour se rendre invisible, n’importe quel homme n’a pas de moyen plus sûr que de devenir pauvre » écrivait Simone Weil (1953). Cette auteure n’a eu de cesse d’essayer de comprendre le lien entre les conditions objectives d’existence, le regard porté sur l’inpidu, et celui que l’inpidu porte sur lui-même, cherchant à cerner ce cercle vicieux conduisant une partie des personnes pauvres à basculer dans la marginalisation sociale, parfois jusqu’à l’oubli, à la disparition sociale.
Le premier chapitre de ce rapport de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES), se donne pour ambition de clarifier la notion d’invisibilité sociale par le biais d’une revue de la littérature.
Les deuxième et troisième chapitres mobilisent directement les sept études qui servent de référence à ce rapport. Une première série s’intéresse aux causes de l’invisibilité sociale, c’est- à-dire aux processus d’invisibilisation médiatiques, politiques, ainsi qu’à ceux produits dans le cadre du travail social. Une série d’études, ensuite, porte sur les trois groupes évoqués et tente de décrire le vécu de l’invisibilité sociale du point de vue de ceux qui en souffrent.
Il s'achève par une ultime réflexion sur la notion d’invisibilité sociale ainsi que sur une série de pistes pour la prévenir.
Les travailleurs non salariés pauvres : entre invisibilité et invisibilisation
Poursuivant ses travaux sur l’invisibilité sociale, l’ONPES explore cette fois-ci ce processus sur un public mal connu : les non-salariés placés en situation de pauvreté.
L’étude confiée à l’économiste Stéphane Rapelli comprend deux volets. D’abord, une approche statistique exploratoire, qui permet d’identifier une typologie de ménages non salariés pauvres. Puis, une analyse à partir d’une étude de terrain, qui cherche à comprendre les ressorts des phénomènes concourant à leur invisibilisation.
Travail dominical, usages du temps et vie sociale et familiale : une analyse à partir de l'enquête Emploi du temps
L’étude réalisée ici à partir de l’enquête Emploi du temps, bien que n’étant pas une étude d’impact du travail le dimanche à proprement parler, permet de comparer les usages du temps de ceux qui travaillent le dimanche et de ceux qui ne travaillent pas ce jour-là.
Selon les estimations économétriques, travailler le dimanche va de pair avec une perte de sociabilité familiale et amicale et une diminution du temps de loisir allant au-delà de celles observées un jour de semaine et qui ne sont pas, en général, entièrement contrebalancées par le jour de repos compensateur. De plus, les salariés concernés par le travail le dimanche, c’est-à-dire par une forme de travail atypique, sont également ceux qui sont le plus concernés par des horaires de travail atypiques les jours de la semaine.
2016 - Les chiffres clés de l’aide à l’autonomie
La 7ème édition des Chiffres clés de l’aide à l’autonomie éditée par la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA) met à la disposition des acteurs et des décideurs du secteur médico-social les données disponibles en 2016.
Académie de Toulouse : l’orientation post-bac largement influencée par la famille et le lycée
L’orientation post-bac est déterminée avant tout par la filière de terminale et les résultats scolaires. Mais à caractéristiques scolaires équivalentes, le contexte familial exerce une contrainte financière et une pression sociale. Le lycée influence également les choix à travers sa composition sociale et l’offre de formations à proximité.
Près de 60 % des élèves scolarisés dans un lycée de l’académie de Toulouse obtiennent leur premier vœu formulé dans la plate-forme Admission Post-Bac (APB) en 2014. Dans les filières sélectives, la demande est forte, surtout à Toulouse. Pour obtenir une proposition en adéquation avec son ambition, les résultats scolaires restent déterminants. À l’issue de la procédure normale d’affectation, un candidat sur dix n’obtient aucune proposition pour la rentrée 2014.
Périphérie de Montpellier : des ménages de plus en plus petits
De 1990 à 2012, Montpellier et sa proche périphérie ont connu une forte expansion démographique. L'évolution des modes de vie et le vieillissement de la population ont entraîné une baisse du nombre moyen de personnes par ménage, surtout dans la périphérie de l’unité urbaine. L'offre immobilière de logements s'est fortement développée en lien avec les évolutions démographiques et la composition des ménages qui évolue à la baisse.