Ressources documentaires
Les conditions de vie des bénéficiaires de minima sociaux en 2012 : privations et difficultés financières
À la fin 2012, plus de la moitié des bénéficiaires de minima sociaux sont pauvres en conditions de vie. Ils sont plus touchés par cette forme de pauvreté que les personnes aux revenus modestes. Les revenus garantis par ces prestations et leurs conditions d’éligibilité dessinent la hiérarchie entre minima : avec un taux de pauvreté en conditions de vie supérieur à 67 %, les bénéficiaires percevant la composante socle du RSA (revenu de solidarité active) sont les plus affectés, tandis que les allocataires de l’AAH (allocation aux adultes handicapés) et du minimum vieillesse le sont beaucoup moins (38 et 47 %) ; les allocataires de l’ASS (allocation de solidarité spécifique) et du RSA activité seul ont une position intermédiaire.
Six bénéficiaires de minima sociaux sur dix subissent d’importantes restrictions de consommation. Les privations alimentaires sont particulièrement répandues et conduisent 9 % d’entre eux à avoir recours à l’aide alimentaire. Par ailleurs, 18 % ont renoncé à consulter un médecin pour des raisons financières. Dans l’ensemble, près de la moitié des bénéficiaires se déclarent contraints sur un plan budgétaire. Lorsque ces derniers empruntent de l’argent, pour couvrir avant tout leurs dépenses d’alimentation et de logement, ils se tournent majoritairement vers leur entourage. Enfin, un tiers des bénéficiaires ont eu des retards de paiement en 2012 et un cinquième rencontrent des conditions de logement difficiles.
Les conditions de logement des bénéficiaires de minima sociaux en 2012 : difficultés d’accès, surpeuplement et contraintes budgétaires
À la fin 2012, plus du tiers des bénéficiaires de minima sociaux sont locataires du secteur social. Parallèlement, environ un quart ne dispose pas de son propre logement : 18 % sont hébergés par des proches ou occupent un logement prêté (contre 4 % des personnes du premier quintile de niveau de vie), 2 % vivent dans des foyers ou des résidences sociales et 3% sont à l’hôtel, en centre d’hébergement, dans une habitation mobile ou sans domicile.
Leurs conditions d’habitat, très proches de celles des personnes du premier quintile de niveau de vie, sont difficiles. Le logement est surpeuplé pour un allocataire sur cinq, soit trois fois plus souvent qu’en population générale. Ces allocataires rencontrent aussi souvent des difficultés financières liées à leurs dépenses de logement : plus d’un tiers d’entre eux n’ont pu y faire face au cours des douze derniers mois.
Les bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active) activité seul et du RSA socle majoré, plus souvent locataires en secteur social, sont ceux qui disposent le plus souvent de leur propre logement, mais une personne sur trois percevant le RSA socle majoré vit dans une habitation surpeuplée. Les bénéficiaires de l’ASS (allocation de solidarité spécifique) et de l’AAH (allocation aux adultes handicapés) sont les moins confrontés aux situations de surpeuplement.
Parents bénéficiaires de minima sociaux : comment concilier vie familiale et insertion professionnelle ?
À la fin 2011, 2 millions de bénéficiaires ont perçu l’allocation de solidarité spécifique et le revenu de solidarité active socle en France métropolitaine. Parmi eux, 900 000 vivent avec au moins un enfant de moins de 25 ans et 690 000 avec un enfant de moins de 12 ans. Comme tous les parents, ils peuvent rencontrer des difficultés pour concilier leurs vies professionnelle et familiale. Comme bénéficiaires d’un minimum social, ils peuvent se heurter à des obstacles spécifiques: ils doivent à la fois être dans une démarche d’insertion ou de recherche d’emploi et assumer la charge d’enfants, parfois très jeunes.
La moitié des parents bénéficiaires de ces minima sociaux sont des parents isolés: dans neuf cas sur dix, il s’agit de femmes qui représentent ainsi, au total, 71% de l’ensemble des parents bénéficiaires de ces minima sociaux.
Très peu de pères qui ont au moins un enfant de moins de 12 ans déclarent un problème de garde d’enfant. Ceux qui sont sans emploi en retrouvent d’ailleurs un plus fréquemment que les mères au bout d’une année. Pour ces dernières, les problèmes de garde augmentent fortement avec la présence d’enfant en bas âge. Afin de concilier leurs vies professionnelle et familiale, un tiers des parents bénéficiaires font régulièrement garder leurs enfants.
Quand les jeunes n’habitent pas chez leurs parents : revenus et niveau de vie
Environ quatre jeunes adultes sur dix, âgés de 18 à 25 ans, ne vivent pas habituellement chez leurs parents. Globalement plus âgés, plus diplômés et donc mieux insérés dans le marché du travail que l’ensemble des jeunes adultes, 84 % de ces jeunes dits « non cohabitants » ont perçu en moyenne des revenus du travail au cours de l’année précédant l’enquête (2005-2010).
Le caractère transitoire de leur situation et les difficultés spécifiques liées à la mesure de leur niveau de vie rendent moins pertinente la définition de la pauvreté monétaire : les jeunes non cohabitants apparaissent deux fois plus souvent pauvres monétairement que l’ensemble des adultes d’âge actif, mais ils n’expriment pas plus souvent que les 18-64 ans des difficultés à boucler leurs fins de mois.
Par rapport au reste de la population, les difficultés rencontrées par les jeunes non cohabitants se manifestent principalement dans les retards de paiement et les conditions de logement. Les non-cohabitants sans diplôme ou faiblement diplômés cumulent le plus de difficultés.
Caractéristiques et recours aux soins des populations bénéficiaires de la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C)
En Midi-Pyrénées, en 2011, les bénéficiaires de la CMU-C (Couverture Maladie Universelle complémentaire) représentent 8,2 % de la population de moins de 65 ans. Comme au niveau national, c'est une population jeune, plutôt féminine et en moins bon état de santé que le reste de la population.
Résumé - Evaluation de la 1ère année de mise en oeuvre du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale
Le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale a été adopté en Comité interministériel de lutte contre les exclusions (Cile) le 21 janvier 2013, à la suite de la tenue d’une conférence nationale les 10 et 11 décembre 2012.
Ce plan se structure en 3 axes complémentaires : le premier met l’accent sur la prévention, le deuxième sur les actions d’accompagnement et d’insertion, et le troisième est consacré aux questions de gouvernance des politiques de solidarité. Le plan regroupe 61 mesures, qui empruntent à 7 « paquets thématiques » différents.
Ce document est un résumé du rapport d'évaluation.
Tome 1 - Le rapport - Evaluation de la 1ère année de mise en oeuvre du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale
Le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale a été adopté en Comité interministériel de lutte contre les exclusions (Cile) le 21 janvier 2013, à la suite de la tenue d’une conférence nationale les 10 et 11 décembre 2012.
Ce plan se structure en 3 axes complémentaires : le premier met l’accent sur la prévention, le deuxième sur les actions d’accompagnement et d’insertion, et le troisième est consacré aux questions de gouvernance des politiques de solidarité. Le plan regroupe 61 mesures, qui empruntent à 7 « paquets thématiques » différents.
L’évaluation du suivi de la mise en oeuvre de ce plan a été confiée à l’IGAS : le présent rapport dresse un premier bilan d’étape après une année de mise en oeuvre.
Tome 2 - Annexes - Evaluation de la 1ère année de mise en oeuvre du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale
Le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale a été adopté en Comité interministériel de lutte contre les exclusions (Cile) le 21 janvier 2013, à la suite de la tenue d’une conférence nationale les 10 et 11 décembre 2012.
Ce plan se structure en 3 axes complémentaires : le premier met l’accent sur la prévention, le deuxième sur les actions d’accompagnement et d’insertion, et le troisième est consacré aux questions de gouvernance des politiques de solidarité. Le plan regroupe 61 mesures, qui empruntent à 7 « paquets thématiques » différents.
Ce document compile les annexes du rapport d'évaluation.
Focus#3 : Emploi, métiers, conditions d’emploi dans l’Economie Sociale et Solidaire en Midi-Pyrénées
Ce Focus aborde trois axes :
- la structure de l’emploi et ses principales caractéristiques,
- les métiers distinctifs de l’ESS,
- les conditions d’emploi (contrats, temps de travail, rémunérations).
Les objectifs de l’étude sont les suivants :
- faire connaître l’ESS, les emplois et les métiers qu’elle propose,
- améliorer la connaissance des caractéristiques des emplois et de la dynamique de l’emploi dans l’ESS,
- impulser une réflexion autour de la thématique des conditions d’emploi et de la qualité de vie au travail dans les entreprises sociales et solidaires.
Les éléments objectifs et quantitatifs fournis par cette étude offrent la possibilité de mieux appréhender les dynamiques de l’emploi dans l’ESS. Une approche qualitative complémentaire, prenant en compte les représentations subjectives des salariés, la notion de choix (par exemple entre un temps complet et un temps partiel), pourraient apporter un autre regard sur la qualité de l’emploi.
Les travaux professionnels et universitaires sur l’emploi, les métiers et les conditions d’emploi dans l’ESS se multiplient et permettent de nourrir nos connaissances, d’améliorer notre action. Le volet « Ressources » du Focus propose des travaux et des outils d’ores et déjà disponibles pour aller plus loin dans la réflexion.
Dans le sillage de Toulouse, les villes moyennes proches renforcent leur attractivité
Sur la période 2003-2008, la grande aire urbaine de Toulouse continue à attirer de nouveaux habitants en provenance de l'ensemble du pays, et davantage maintenant du Grand Ouest et du littoral méditerranéen.
Dans le même temps, les villes moyennes qui gravitent autour d'elle, y compris au-delà des limites de Midi-Pyrénées parfois, sont entrées dans cette dynamique d'attractivité. Leurs échanges sont plus équilibrés avec Toulouse et elles attirent de nouveaux venus des autres régions, prenant place, elles aussi, dans les processus de métropolisation.
Ces migrations résidentielles, par leur volume et par leur impact, constituent ainsi l'un des signes forts de l'attractivité des territoires.