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Etude nationale sur les morts violentes au sein du couple
Pour la dixième année consécutive, la délégation aux victimes a recensé pour le ministère de l’Intérieur les morts violentes survenues au sein du couple.
En France, au cours de l’année 2015, 136 personnes dont 115 femmes sont décédées, victimes de leur partenaire ou ex-partenaire de vie (conjoint, concubin, pacsé ou « ex » dans les trois catégories).
L'invisibilité sociale : une responsabilité collective
« Pour se rendre invisible, n’importe quel homme n’a pas de moyen plus sûr que de devenir pauvre » écrivait Simone Weil (1953). Cette auteure n’a eu de cesse d’essayer de comprendre le lien entre les conditions objectives d’existence, le regard porté sur l’inpidu, et celui que l’inpidu porte sur lui-même, cherchant à cerner ce cercle vicieux conduisant une partie des personnes pauvres à basculer dans la marginalisation sociale, parfois jusqu’à l’oubli, à la disparition sociale.
Le premier chapitre de ce rapport de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES), se donne pour ambition de clarifier la notion d’invisibilité sociale par le biais d’une revue de la littérature.
Les deuxième et troisième chapitres mobilisent directement les sept études qui servent de référence à ce rapport. Une première série s’intéresse aux causes de l’invisibilité sociale, c’est- à-dire aux processus d’invisibilisation médiatiques, politiques, ainsi qu’à ceux produits dans le cadre du travail social. Une série d’études, ensuite, porte sur les trois groupes évoqués et tente de décrire le vécu de l’invisibilité sociale du point de vue de ceux qui en souffrent.
Il s'achève par une ultime réflexion sur la notion d’invisibilité sociale ainsi que sur une série de pistes pour la prévenir.
Les travailleurs non salariés pauvres : entre invisibilité et invisibilisation
Poursuivant ses travaux sur l’invisibilité sociale, l’ONPES explore cette fois-ci ce processus sur un public mal connu : les non-salariés placés en situation de pauvreté.
L’étude confiée à l’économiste Stéphane Rapelli comprend deux volets. D’abord, une approche statistique exploratoire, qui permet d’identifier une typologie de ménages non salariés pauvres. Puis, une analyse à partir d’une étude de terrain, qui cherche à comprendre les ressorts des phénomènes concourant à leur invisibilisation.
Travail dominical, usages du temps et vie sociale et familiale : une analyse à partir de l'enquête Emploi du temps
L’étude réalisée ici à partir de l’enquête Emploi du temps, bien que n’étant pas une étude d’impact du travail le dimanche à proprement parler, permet de comparer les usages du temps de ceux qui travaillent le dimanche et de ceux qui ne travaillent pas ce jour-là.
Selon les estimations économétriques, travailler le dimanche va de pair avec une perte de sociabilité familiale et amicale et une diminution du temps de loisir allant au-delà de celles observées un jour de semaine et qui ne sont pas, en général, entièrement contrebalancées par le jour de repos compensateur. De plus, les salariés concernés par le travail le dimanche, c’est-à-dire par une forme de travail atypique, sont également ceux qui sont le plus concernés par des horaires de travail atypiques les jours de la semaine.
2016 - Les chiffres clés de l’aide à l’autonomie
La 7ème édition des Chiffres clés de l’aide à l’autonomie éditée par la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA) met à la disposition des acteurs et des décideurs du secteur médico-social les données disponibles en 2016.
Académie de Toulouse : l’orientation post-bac largement influencée par la famille et le lycée
L’orientation post-bac est déterminée avant tout par la filière de terminale et les résultats scolaires. Mais à caractéristiques scolaires équivalentes, le contexte familial exerce une contrainte financière et une pression sociale. Le lycée influence également les choix à travers sa composition sociale et l’offre de formations à proximité.
Près de 60 % des élèves scolarisés dans un lycée de l’académie de Toulouse obtiennent leur premier vœu formulé dans la plate-forme Admission Post-Bac (APB) en 2014. Dans les filières sélectives, la demande est forte, surtout à Toulouse. Pour obtenir une proposition en adéquation avec son ambition, les résultats scolaires restent déterminants. À l’issue de la procédure normale d’affectation, un candidat sur dix n’obtient aucune proposition pour la rentrée 2014.
Périphérie de Montpellier : des ménages de plus en plus petits
De 1990 à 2012, Montpellier et sa proche périphérie ont connu une forte expansion démographique. L'évolution des modes de vie et le vieillissement de la population ont entraîné une baisse du nombre moyen de personnes par ménage, surtout dans la périphérie de l’unité urbaine. L'offre immobilière de logements s'est fortement développée en lien avec les évolutions démographiques et la composition des ménages qui évolue à la baisse.
Fiches mesures en faveur de l'emploi
Aller plus loin sur le front de l’emploi, c’est l’objectif du plan d’urgence détaillé début 2016 par le Président de la République. Différentes mesures en faveur de l’emploi ont été mises en place : aides à l’embauche ; contrats aidés ; contrats en alternance.
La DIRECCTE LRMP, en partenariat avec l’AFPA Transitions, a regroupé l’ensemble de ces mesures dans cette plaquette.
Disparités de revenus et ségrégation dans les pôles urbains de Toulouse, Montpellier, Perpignan et Nîmes
La localisation géographique des ménages dans les villes est la conséquence de plusieurs facteurs géographiques, historiques, sociologiques ou encore politiques. Les grands pôles urbains, et plus particulièrement leurs villes-centres, abritent à la fois des populations pauvres et des populations plus aisées, en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées comme ailleurs en France métropolitaine.
En 2012, l’analyse de la répartition des niveaux de vie au sein des villes-centres et des banlieues permet de distinguer des profils différents dans les quatre plus grands pôles urbains de la région. Tandis que de fortes inégalités de niveaux de vie coexistent dans la commune de Toulouse et que les banlieues des pôles toulousain et montpelliérain sont qualifiées d’aisées, les pôles urbains de Nîmes et de Perpignan accueillent globalement des populations à faibles niveaux de vie.
D’autres indicateurs mesurant la concentration et la ségrégation mettent en évidence d’autres disparités territoriales : une concentration des ménages aisés dans la banlieue de Toulouse, une situation médiane dans le pôle urbain de Montpellier et des niveaux de ségrégation faibles dans celui de Perpignan et forts dans celui de Nîmes, en particulier dans sa ville-centre où le séparatisme résidentiel est net entre riches et pauvres.
Note de cadrage relative à l’accueil et l’accompagnement des étrangers primo-arrivants
La Direction de l’Accueil et de l’Accompagnement des Etrangers et de la Nationalité (DAAEN) du ministère de l’Intérieur a défini les priorités de la politique d’intégration à décliner pour 2016 en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.
La note de cadrage ci-jointe présente les différentes priorités départementales et régionales ainsi que les contacts des référents départementaux ou régionaux auxquels les porteurs de projets pourront adresser leur demande de subvention jusqu’au 27 juin 2016.