Recherche documentaire
Périphérie de Montpellier : des ménages de plus en plus petits
De 1990 à 2012, Montpellier et sa proche périphérie ont connu une forte expansion démographique. L'évolution des modes de vie et le vieillissement de la population ont entraîné une baisse du nombre moyen de personnes par ménage, surtout dans la périphérie de l’unité urbaine. L'offre immobilière de logements s'est fortement développée en lien avec les évolutions démographiques et la composition des ménages qui évolue à la baisse.
Disparités de revenus et ségrégation dans les pôles urbains de Toulouse, Montpellier, Perpignan et Nîmes
La localisation géographique des ménages dans les villes est la conséquence de plusieurs facteurs géographiques, historiques, sociologiques ou encore politiques. Les grands pôles urbains, et plus particulièrement leurs villes-centres, abritent à la fois des populations pauvres et des populations plus aisées, en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées comme ailleurs en France métropolitaine.
En 2012, l’analyse de la répartition des niveaux de vie au sein des villes-centres et des banlieues permet de distinguer des profils différents dans les quatre plus grands pôles urbains de la région. Tandis que de fortes inégalités de niveaux de vie coexistent dans la commune de Toulouse et que les banlieues des pôles toulousain et montpelliérain sont qualifiées d’aisées, les pôles urbains de Nîmes et de Perpignan accueillent globalement des populations à faibles niveaux de vie.
D’autres indicateurs mesurant la concentration et la ségrégation mettent en évidence d’autres disparités territoriales : une concentration des ménages aisés dans la banlieue de Toulouse, une situation médiane dans le pôle urbain de Montpellier et des niveaux de ségrégation faibles dans celui de Perpignan et forts dans celui de Nîmes, en particulier dans sa ville-centre où le séparatisme résidentiel est net entre riches et pauvres.
Panorama de la région : Forte croissance démographique mais situation socio-économique contrastée
Entre 2007 et 2012, la croissance démographique de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (LRMP) est l’une des plus forte du pays, en raison principalement de l’arrivée de nouvelles populations venues s’installer sur le territoire. La répartition et la croissance de la population est très inégale sur le territoire. La région est âgée, avec une forte proportion de retraités. Malgré une hausse importante du nombre d’emplois, portée par le secteur tertiaire, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées demeure la deuxième région de France métropolitaine la plus touchée par le chômage.
Le niveau de vie médian en 2012, l’un des plus faibles de France métropolitaine, est très variable selon les départements.
Les principales ressources des 18-24 ans - Premiers résultats de l’Enquête nationale sur les ressources des jeunes
Les aides des parents représentent un apport essentiel pour les 18-24 ans. Fin 2014, sept jeunes adultes sur dix bénéficient ainsi d’un soutien financier régulier, et ce soutien concerne neuf jeunes en cours d’études sur dix. Lorsqu’ils ne vivent plus exclusivement chez leurs parents, les jeunes en cours d’études perçoivent plus de 500 euros d’aide parentale.
La participation financière des parents varie selon le milieu social : lorsqu’ils sont aidés, les enfants de cadres reçoivent alors un montant total 2,5 fois plus élevé que les enfants d’ouvriers. L’aide parentale vient le plus souvent compléter les aides publiques, dont les allocations logement sont le levier principal : ces dernières bénéficient à un jeune sur deux disposant de son propre logement.
Fin 2014, trois jeunes adultes sur dix ont un emploi. Ils occupent dans les mêmes proportions des emplois à durée indéterminée ou déterminée et perçoivent en moyenne 1 250 euros nets par mois. Ils bénéficient nettement moins des aides financières de leur famille et de l’État, et plus de la moitié d’entre eux vivent encore chez leurs parents.
Par ailleurs, un quart des jeunes en cours d’études a travaillé la semaine précédant l’enquête, dont presque la moitié en alternance ou en stage rémunéré.
Note de cadrage relative à l’accueil et l’accompagnement des étrangers primo-arrivants
La Direction de l’Accueil et de l’Accompagnement des Etrangers et de la Nationalité (DAAEN) du ministère de l’Intérieur a défini les priorités de la politique d’intégration à décliner pour 2016 en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.
La note de cadrage ci-jointe présente les différentes priorités départementales et régionales ainsi que les contacts des référents départementaux ou régionaux auxquels les porteurs de projets pourront adresser leur demande de subvention jusqu’au 27 juin 2016.
En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, des déplacements domicile-travail de plus en plus nombreux et plus longs
En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, en 2013, 1,2 million d’actifs quittent quotidiennement leur commune de résidence pour aller travailler dans une autre commune. Selon le recensement de la population, le nombre de ces déplacements est en progression depuis 14 ans de 6 points. La qualification professionnelle, le mode de vie, le statut d’occupation du logement sont des facteurs qui influent sur la probabilité d’être navetteur (cf. définition). De plus, ces actifs parcourent des distances toujours plus longues : 1,7 km supplémentaire par rapport à 1999. Le mode de transport privilégié pour effectuer ces allers-retours restent majoritairement la voiture.
La France des invisibles - Rapport d'étude du Crédoc
La question de l’invisibilité sociale, de la présence dans notre société de « groupes de population mal couverts par la statistique publique, peu visibles pour les pouvoirs publics et peu ou mal appréhendés par les politiques sociales » n’est pas nouvelle. Elle est toutefois de plus en plus présente dans le débat public, tant « l’impression d’abandon exaspère aujourd’hui de nombreux Français. Ils se trouvent oubliés, incompris, pas écoutés. Le pays, en un mot, ne se sent pas représenté ».
Notion aux contours encore instables, parfois instrumentalisée à des fins électorales ou politiques, elle se nourrit peu à peu de travaux qui cherchent à donner à voir une meilleure compréhension du monde social et de sa complexité, en identifiant les contours exacts des populations qui, parce qu’elles sont « hors normes », sont confrontées à des difficultés méconnues ou mal appréhendées.
Cette recherche d’une meilleure connaissance semble en effet incontournable pour un déploiement d’actions publiques appropriées. Résoudre des difficultés dont on ignore précisément les cibles, les causes ou les conséquences, voire leur nature même, s’avère en effet délicat.
Dans l’optique d’approfondir la compréhension du phénomène dans toute la potentialité de sa persité, des publics comme des difficultés auxquels il renvoie, l’Observatoire National de la Pauvreté et de l’Exclusion Sociale (ONPES) a confié au CRÉDOC la réalisation d’une étude quantitative caractérisée par une approche méthodologique inductive. En effet, loin de cibler des catégories de population préconstruites, identifiées par la recherche comme particulièrement exposées à l’invisibilité sociale, l’enquête porte sur un échantillon représentatif de la population française. Les questions sur la nature de l’invisibilité sociale ont été totalement formulées de manière ouverte : les catégories d’analyse ont donc été créées à partir des discours produits, plutôt que l’inverse. Néanmoins, il faut souligner que l’enquête n’intègre pas les publics en situation de grande exclusion (personnes sans domicile, ou qui ont des grandes difficultés d’expression en français), et minore probablement certaines populations réticentes à répondre aux enquêtes (en situation irrégulière sur le territoire par exemple).
La France des invisibles - La Lettre de l'ONPES
Avec cette nouvelle Lettre, l’ONPES continue d’informer de ses travaux sur la compréhension des mécanismes qui peuvent conduire à l’invisibilité sociale de certaines catégories de population. Mais dans cette enquête originale confiée au Crédoc, l’Observatoire élargit sa réflexion à l‘appréhension du sentiment que peuvent avoir l’ensemble des Français de la plus ou moins grande prise en compte de leur situation personnelle et de leurs difficultés par les pouvoirs publics ou les médias.
Plateforme de mobilité : un levier pour faciliter l'accès à l'emploi et l'insertion sociale
Dans les territoires excentrés des bassins de vie et d’emploi, les transports constituent un vecteur essentiel de l’accès à l'emploi, aux services et aux loisirs. Mais les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les zones périurbaines, comme les zones rurales et de montagne, souffrent d’un déficit d’offres en la matière. C'est pourquoi le Commissariat général à l'égalité des territoires (CGET) est chargé de veiller à la bonne mise en œuvre des politiques publiques visant à désenclaver ces territoires et à favoriser la mobilité de leurs habitants, telles que l’appui aux plateformes de mobilité (cf. Comité interministériel aux ruralités du 14 septembre 2015, pilier « cadre de vie et renouvellement urbain » des nouveaux contrats de ville). Celles-ci proposent aux personnes ayant des difficultés de déplacement un accompagnement individuel et des services pour qu’elles deviennent autonomes.
Territoires de l’économie - Observation Veille économie et Emploi Toulouse métropole
Toulouse Métropole anime un dispositif d’observation et de veille relatif à l’activité économique avec le support de l’Agence d’Urbanisme et d’Aménagement Toulouse aire métropolitaine (aua/T).
Fonctionnant depuis 2009, ce dispositif repose sur la réalisation de « fiches Indicateurs » combinant des observations récurrentes et une veille sur de nouveaux sujets. A ce jour, 18 fiches thématiques avec 150 indicateurs sont disponibles.
Consultez l'ensemble de ces fiches sur le site Toulouse Métropole :
http://www.toulouse-metropole.fr/veille-et-informations-economiques