Recherche documentaire
Panorama de la région : Forte croissance démographique mais situation socio-économique contrastée
Entre 2007 et 2012, la croissance démographique de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (LRMP) est l’une des plus forte du pays, en raison principalement de l’arrivée de nouvelles populations venues s’installer sur le territoire. La répartition et la croissance de la population est très inégale sur le territoire. La région est âgée, avec une forte proportion de retraités. Malgré une hausse importante du nombre d’emplois, portée par le secteur tertiaire, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées demeure la deuxième région de France métropolitaine la plus touchée par le chômage.
Le niveau de vie médian en 2012, l’un des plus faibles de France métropolitaine, est très variable selon les départements.
Les principales ressources des 18-24 ans - Premiers résultats de l’Enquête nationale sur les ressources des jeunes
Les aides des parents représentent un apport essentiel pour les 18-24 ans. Fin 2014, sept jeunes adultes sur dix bénéficient ainsi d’un soutien financier régulier, et ce soutien concerne neuf jeunes en cours d’études sur dix. Lorsqu’ils ne vivent plus exclusivement chez leurs parents, les jeunes en cours d’études perçoivent plus de 500 euros d’aide parentale.
La participation financière des parents varie selon le milieu social : lorsqu’ils sont aidés, les enfants de cadres reçoivent alors un montant total 2,5 fois plus élevé que les enfants d’ouvriers. L’aide parentale vient le plus souvent compléter les aides publiques, dont les allocations logement sont le levier principal : ces dernières bénéficient à un jeune sur deux disposant de son propre logement.
Fin 2014, trois jeunes adultes sur dix ont un emploi. Ils occupent dans les mêmes proportions des emplois à durée indéterminée ou déterminée et perçoivent en moyenne 1 250 euros nets par mois. Ils bénéficient nettement moins des aides financières de leur famille et de l’État, et plus de la moitié d’entre eux vivent encore chez leurs parents.
Par ailleurs, un quart des jeunes en cours d’études a travaillé la semaine précédant l’enquête, dont presque la moitié en alternance ou en stage rémunéré.
En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, des déplacements domicile-travail de plus en plus nombreux et plus longs
En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, en 2013, 1,2 million d’actifs quittent quotidiennement leur commune de résidence pour aller travailler dans une autre commune. Selon le recensement de la population, le nombre de ces déplacements est en progression depuis 14 ans de 6 points. La qualification professionnelle, le mode de vie, le statut d’occupation du logement sont des facteurs qui influent sur la probabilité d’être navetteur (cf. définition). De plus, ces actifs parcourent des distances toujours plus longues : 1,7 km supplémentaire par rapport à 1999. Le mode de transport privilégié pour effectuer ces allers-retours restent majoritairement la voiture.
La France des invisibles - La Lettre de l'ONPES
Avec cette nouvelle Lettre, l’ONPES continue d’informer de ses travaux sur la compréhension des mécanismes qui peuvent conduire à l’invisibilité sociale de certaines catégories de population. Mais dans cette enquête originale confiée au Crédoc, l’Observatoire élargit sa réflexion à l‘appréhension du sentiment que peuvent avoir l’ensemble des Français de la plus ou moins grande prise en compte de leur situation personnelle et de leurs difficultés par les pouvoirs publics ou les médias.
La France des invisibles - Rapport d'étude du Crédoc
La question de l’invisibilité sociale, de la présence dans notre société de « groupes de population mal couverts par la statistique publique, peu visibles pour les pouvoirs publics et peu ou mal appréhendés par les politiques sociales » n’est pas nouvelle. Elle est toutefois de plus en plus présente dans le débat public, tant « l’impression d’abandon exaspère aujourd’hui de nombreux Français. Ils se trouvent oubliés, incompris, pas écoutés. Le pays, en un mot, ne se sent pas représenté ».
Notion aux contours encore instables, parfois instrumentalisée à des fins électorales ou politiques, elle se nourrit peu à peu de travaux qui cherchent à donner à voir une meilleure compréhension du monde social et de sa complexité, en identifiant les contours exacts des populations qui, parce qu’elles sont « hors normes », sont confrontées à des difficultés méconnues ou mal appréhendées.
Cette recherche d’une meilleure connaissance semble en effet incontournable pour un déploiement d’actions publiques appropriées. Résoudre des difficultés dont on ignore précisément les cibles, les causes ou les conséquences, voire leur nature même, s’avère en effet délicat.
Dans l’optique d’approfondir la compréhension du phénomène dans toute la potentialité de sa persité, des publics comme des difficultés auxquels il renvoie, l’Observatoire National de la Pauvreté et de l’Exclusion Sociale (ONPES) a confié au CRÉDOC la réalisation d’une étude quantitative caractérisée par une approche méthodologique inductive. En effet, loin de cibler des catégories de population préconstruites, identifiées par la recherche comme particulièrement exposées à l’invisibilité sociale, l’enquête porte sur un échantillon représentatif de la population française. Les questions sur la nature de l’invisibilité sociale ont été totalement formulées de manière ouverte : les catégories d’analyse ont donc été créées à partir des discours produits, plutôt que l’inverse. Néanmoins, il faut souligner que l’enquête n’intègre pas les publics en situation de grande exclusion (personnes sans domicile, ou qui ont des grandes difficultés d’expression en français), et minore probablement certaines populations réticentes à répondre aux enquêtes (en situation irrégulière sur le territoire par exemple).
Plateforme de mobilité : un levier pour faciliter l'accès à l'emploi et l'insertion sociale
Dans les territoires excentrés des bassins de vie et d’emploi, les transports constituent un vecteur essentiel de l’accès à l'emploi, aux services et aux loisirs. Mais les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les zones périurbaines, comme les zones rurales et de montagne, souffrent d’un déficit d’offres en la matière. C'est pourquoi le Commissariat général à l'égalité des territoires (CGET) est chargé de veiller à la bonne mise en œuvre des politiques publiques visant à désenclaver ces territoires et à favoriser la mobilité de leurs habitants, telles que l’appui aux plateformes de mobilité (cf. Comité interministériel aux ruralités du 14 septembre 2015, pilier « cadre de vie et renouvellement urbain » des nouveaux contrats de ville). Celles-ci proposent aux personnes ayant des difficultés de déplacement un accompagnement individuel et des services pour qu’elles deviennent autonomes.
Territoires de l’économie - Observation Veille économie et Emploi Toulouse métropole
Toulouse Métropole anime un dispositif d’observation et de veille relatif à l’activité économique avec le support de l’Agence d’Urbanisme et d’Aménagement Toulouse aire métropolitaine (aua/T).
Fonctionnant depuis 2009, ce dispositif repose sur la réalisation de « fiches Indicateurs » combinant des observations récurrentes et une veille sur de nouveaux sujets. A ce jour, 18 fiches thématiques avec 150 indicateurs sont disponibles.
Consultez l'ensemble de ces fiches sur le site Toulouse Métropole :
http://www.toulouse-metropole.fr/veille-et-informations-economiques
Les leviers pour favoriser l’accès et le recours aux soins des jeunes en insertion
Comment favoriser l’accès et le recours aux soins des jeunes précaires, confrontés à des difficultés de santé qui freinent leur insertion sociale et professionnelle ? Les expérimentations du Fonds d’expérimentation pour la jeunesse (FEJ) proposent deux types de leviers: un accompagnement social et/ou médical pour lever les freins informationnels (optimisation de la couverture maladie, prise de conscience des besoins de santé…) et l’intervention de « médiateurs » auprès des jeunes les plus éloignés des institutions.
Qu'est-ce qui soutient les élèves ? Dispositifs et mobilisations dans divers établissements secondaires
Dans une étude soutenue par le CGET, en partenariat avec l’Institut français de l’éducation (Ifé), des équipes de recherche – animées par Dominique Glasman et Patrick Rayou, sociologues et professeurs de sciences de l’éducation – interrogent les dispositifs expérimentaux de l’éducation prioritaire (internats d’excellence, microlycées).
Le but : décortiquer les soutiens aux élèves et les combinaisons multiples entre accompagnements cognitifs, culturels et identitaires mis en place par les équipes pédagogiques, entre exigence et bienveillance.
Femmes et hommes : regards régionaux sur l’égalité
Globalement, en France, les jeunes filles réussissent mieux leurs études, les hommes occupent plus souvent un poste à la hauteur de leur niveau de diplôme, les femmes prennent davantage les transports en commun pour se rendre à leur travail…
D’une région à l’autre, ces différences entre femmes et hommes sont d’amplitude variable. Ainsi, c’est en Bretagne que les filles et les garçons ont les résultats scolaires les plus proches. L’Île-de-France est la région où les écarts sont les plus faibles sur le marché du travail, excepté en matière de rémunération. Au contraire, dans les départements d’outre-mer, les différences de salaires entre femmes et hommes sont bien moins importantes qu’en métropole, mais les taux de chômage diffèrent plus. Aucune région ne présente des écarts plus faibles que la moyenne dans tous les domaines.