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Les jeunes sans diplôme sont inégalement répartis sur le territoire
Un peu plus de 10 % (10,5 % en 2011) des jeunes âgés de 16 à 25 ans ont quitté le système éducatif sans obtenir de diplôme. Les fi lles sont proportionnellement moins nombreuses que les garçons à se retrouver dans cette situation : l’écart entre les sexes est de 3 points.
La répartition de ces jeunes sur le territoire est loin d’être uniforme. Paris mis à part, les académies où la part des jeunes sans diplôme est faible se regroupent principalement sur le front Ouest de la France et dans la moitié Sud à l’exception du pourtour méditerranéen.
À l’intérieur même des académies, la situation peut être très contrastée d’un département à l’autre. D’une manière générale, cette diversité a partie liée avec le contexte économique et social : les départements où la part des jeunes sans diplôme est élevée sont souvent ceux connaissant un fort taux de chômage et où le niveau de vie des ménages y résidant est faible.
Toutefois, la situation tend à s’améliorer. Sur cinq ans, la proportion de jeunes sans diplôme a baissé de 0,6 point, et la dispersion entre les départements a légèrement diminué.
L’invisibilité sociale au prisme de la représentation des élus
Les représentations sociales des responsables politiques sur ce que recouvre l’invisibilité sociale de certaines catégories de population sur leur territoire sont l’un des facteurs qui peuvent expliquer les processus d’« invisibilisation » que cherche à mettre au jour l’ONPES en vue de son prochain rapport.
Le travail confié à l’APEX sur ce thème dont cette Lettre présente la synthèse se poursuivra par d’autres travaux portant sur le rôle des médias ou des travailleurs sociaux.
L’accès aux services, une question de densité des territoires
En France métropolitaine, un habitant sur deux accède en moins de 4 minutes, par voie routière, aux principaux services de la vie courante. Entre les communes les plus « denses » et les moins « denses », selon une approche fine de la répartition de la population, les temps d’accès vont du simple au triple. Dans certaines régions, plus d’un habitant sur quatre vit à plus de 7 minutes des services de la vie courante.
Le trajet peut être plus long à cause du relief ou en raison de la grande dispersion de la population. Les personnes résidant dans un pôle urbain accèdent le plus rapidement aux services. C’est moins le cas dans les couronnes périurbaines de ces pôles, mais c’est au-delà de la limite périurbaine que les temps d’accès sont les plus longs.
Équipements en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées : Faible densité ne rime pas toujours avec faible accessibilité
Dans la grande région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, la moitié des habitants accèdent en moins de 4 minutes en voiture aux équipements et services les plus courants. La grande majorité des habitants sont même à moins de 10 minutes.
Cette accessibilité se détériore au fur et à mesure que l’on s’éloigne des zones les plus densément peuplées. C’est notamment le cas des habitants des zones montagneuses du Massif central et des Pyrénées.
Néanmoins, certaines communes très peu denses ont des temps d’accès relativement courts : c’est le cas dans des territoires peu peuplés et non montagneux (Gers, Quercy). Les logiques de répartition des équipements diffèrent également d’un territoire à l’autre, allant d’une certaine polarisation des services à une dispersion plus grande, en lien souvent avec des systèmes urbains différents.
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées : Les chiffres clés d'une région européenne
Elle est plus grande que l'Irlande et compte 5,7 millions d'habitants.
Avec 52 000 habitants supplémentaires chaque année, l'équivalent d'une ville comme Narbonne, elle est parmi les plus dynamiques.
Très inégalement peuplée, elle héberge la 4e aire urbaine de France et le moins peuplé des départements.
Avec deux grands pôles universitaires, c'est la 2e région de province pour le nombre d'étudiants. On y trouve l'un des sites industriels les plus importants et on y arpente le plus grand vignoble de France.
Au 1er rang national pour l'effort de recherche-développement, c'est l'une des plus touchées par le chômage et la pauvreté.
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées : Au 3e trimestre 2015, un emploi dynamique mais un chômage record
Dans un contexte national de progression de l’activité au 3e trimestre 2015, l’emploi accélère sa reprise en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. Le niveau de l’emploi salarié marchand non agricole dépasse désormais son point culminant de mi-2011. Cependant, la croissance de la population active est plus rapide que le dynamisme de l’emploi : ainsi le taux de chômage augmente sensiblement ce trimestre pour toucher 12,4 % de la population active, niveau jamais atteint dans la région.
Toulouse et l’espace littoral, moteurs du dynamisme démographique de la région
La forte croissance démographique du Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées se poursuit entre 2008 et 2013. Avec 53 000 habitants supplémentaires chaque année, essentiellement du fait de mobilités géographiques, la région est l’une des plus dynamiques en Europe. Au sein du territoire, le nombre d’habitants est stable dans les zones de montagne, le Massif Central et les Pyrénées, tandis qu’il progresse toujours fortement dans les deux zones très peuplées, le bassin de la Garonne et l’espace littoral méditerranéen.
Le développement concentrique et en étoile autour de Toulouse, très important à proximité de la « ville rose », s’amoindrit rapidement avec l’éloignement, notamment au-delà de la ceinture de villes moyennes situées à environ une heure, comme Montauban ou Albi. L’espace littoral connaît le plus fort essor démographique, avec un peuplement davantage en réseau autour de cinq grandes villes, Montpellier en premier lieu.
Présentation de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
Ce document du Service Statistiques, études et évaluations de Pôle Emploi Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées dresse un état des lieux des principales caractéristiques de la région par le biais de différentes problématiques : démographie, économie, emploi, marché du travail.
L'état du mal-logement en France - 21ème rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre
Le dernier rapport de la fondation Abbé Pierre recense 300 000 mal-logé(e)s de plus qu'il y a un an.
Publié ce jeudi 28 janvier, le 21e rapport annuel de la fondation Abbé Pierre dresse, cette année encore, un constat alarmant. L’insalubrité des logements, la précarité énergétique, l’absence d’un domicile personnel ou encore l’instabilité résidentielle ont des répercussions graves sur l’état de santé physique et psychique de milliers de personnes en France.
Processus de précarisation des familles en Languedoc-Roussillon -Etat des lieux de la connaissance - Revue de littérature
Afin de répondre au cahier des charges de la POSS-LR, un travail documentaire minutieux a été réalisé sur les travaux existants, au nivreau national, régional ou infra régional. La littérature possède de nombreuses références abordant la notion de précarité. Un nombre important d'études, de productions, de rapports ont été recensés, analysés et intégrés dans la présente note. L'analyse de cette littératre a permis de repérer les différents facteurs de risques, d'en faire un diagnostic détaillé de caractériser le processus de précarisation dans le parcours des familles, d'en souligner les conséquences sur leur état de santé et les répercussions sur leurs enfants et d'identifier les leviers permettant aux familles de faire face à cette précarité