Recherche documentaire
Populations à risque de handicap et restrictions de participation sociale
La notion de handicap ne fait plus référence aujourd’hui aux seuls troubles fonctionnels de la personne mais également à l’interaction entre des limitations et l’environnement qui conduisent à des restrictions d’activité ou de participation sociale.
Cette étude dénombre à partir de l’enquête Handicap-Santé (2008-2009) les personnes à risque de handicap âgées de 20 à 59 ans vivant à domicile selon trois approches : celle des limitations fonctionnelles, celle d’une reconnaissance administrative d’un handicap et enfin d’un handicap ressenti. 4,6 millions de personnes appartiennent ainsi à une population à risque, dont 16 % cumulent les trois approches.
Les restrictions d’activité dans la vie quotidienne, les difficultés d’accès à l’emploi et le fait de ne pas vivre en couple illustrent les restrictions de participation sociale qui sont importantes, particulièrement en cas de cumul des trois approches de handicap. Parmi les populations à risque de handicap, 15 % ont une restriction d’activité. Les personnes à risque de handicap sont globalement moins diplômées et moins souvent actives. Parmi les personnes de 25 à 59 ans, les célibataires sont plus nombreux en cas de reconnaissance administrative du handicap. Reste que l’apparition précoce d’une déficience demeure un facteur d’exclusion important.
Les associations en Midi-Pyrénées : repères et chiffres clés
Ce panorama des associations en Midi-Pyrénées publié par Recherche & Solidarités en partenariat avec l’Association des Régions de France et la Caisse des Dépôts vise trois objectifs :
- Fournir des éléments chiffrés actualisés, concernant la vie associative régionale, en la situant dans l’ensemble national
- Partager quelques constats avec les acteurs et les décideurs locaux, notamment en insistant sur les spécificités de la région,
- Fournir aux chercheurs de la région des données qu’ils pourront analyser sous un angle historique, sociologique ou encore socio-économique.
Associations et fondations du secteur sanitaire et social en Midi-Pyrénées
L’Association des Régions de France, la Caisse des Dépôts et le Centre de ressources DLA porté par l’Uniopss participent à la réalisation de ces présentations régionales publiées par Recherches & Solidarités.
Il s'agit de :
- Mieux faire connaître les données les plus récentes sur les associations et fondations du secteur sanitaire et social en situant la région dans l’ensemble national,
- Partager quelques constats avec les acteurs et les décideurs locaux, notamment en insistant sur les spécificités de la région.
Projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement
L’Assemblée nationale a adopté en seconde lecture, dans la soirée du Mercredi 16 Septembre 2015, le projet de loi Adaptation de la Société au Vieillissement porté par Laurence Rossignol, Secrétaire d’Etat à la Famille, à l’Enfance, aux Personnes Âgées et à l’Autonomie.
Ce projet de loi a pour ambition de favoriser la mobilisation de la société toute entière autour du défi du vieillissement, dans sa double dimension du bien vieillir et de la protection des plus vulnérables, et donne les moyens aux personnes âgées, mêmes fragilisées, d’être actrices de leur parcours.
Il prévoit notamment la reconnaissance du statut de « proche aidant » et la création d’un « droit au répit », ainsi qu’une revalorisation de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie.
Le taux de renoncement aux soins pour raisons financières est très sensible à la formulation des questions
Le renoncement aux soins pour raisons financières est de plus en plus mobilisé pour apprécier l’accessibilité financière aux soins des systèmes de santé. Il est mesuré à l’aide de questions du type : « Au cours des 12 derniers mois, avez-vous renoncé à un soin, pour des raisons financières ? ».
Ce dossier examine la sensibilité des réponses des enquêtés à ce type de questions, en fonction de leur formulation. Il s’appuie sur la vague 2013 du Baromètre d’opinion de la Drees, au sein de laquelle quatre jeux de formulation différents ont été soumis à quatre sous-échantillons de répondants.
La valeur du taux de renoncement aux soins pour raisons financières est très sensible à la formulation de la question : les écarts de taux atteignent 15 points selon la formulation utilisée. Cependant, le classement des types de soins faisant l’objet du plus de renoncement est moins sensible à l’effet de formulation, tandis que les caractéristiques des personnes renonçant à des soins pour raisons financières y est peu sensible.
Le recours aux soins des sans-domicile : neuf sur dix ont consulté un médecin en 2012
En 2012, près de neuf sans-domicile sur dix ont consulté un médecin au cours des douze derniers mois. Au sein de cette population, les femmes et les personnes de moins de 60 ans se rendent plus fréquemment chez le généraliste ou le spécialiste. En revanche, le recours aux soins dentaires est moins fréquent : 37 % des sans-domicile ne sont pas allés chez le dentiste au cours des deux dernières années et 7 % ne s’y sont jamais rendus.
Midi-Pyrénées, une région très diplômée
En 2012, plus de 3 adultes sur 10 résidant en Midi-Pyrénées sont diplômés du supérieur ou étudiants, faisant de la région l’une des plus diplômées de France. Aux âges actifs, Midi-Pyrénées est même la première région de province. En lien avec l’attractivité de la région, au jeu des migrations entre le lieu de naissance et le lieu de résidence actuel, Midi-Pyrénées gagne 213 400 diplômés ou étudiants supplémentaires. Ainsi plus de la moitié des diplômés du supérieur ou étudiants de Midi-Pyrénées ne sont pas natifs de la région. Inversement, plus du tiers des diplômés nés en Midi-Pyrénées résident en 2012 dans une autre région. Les échanges se font principalement avec l’Île-de-France et les régions limitrophes, Aquitaine et Languedoc-Roussillon en particulier.
Qualité de vie, habitants, territoires / Rapport de l'Observatoire des Territoires 2014
À partir d’études, de données statistiques, de cartographies et d’analyses approfondies, le rapport de l'Observatoire des Territoires dresse le panorama des dynamiques et des disparités territoriales.
Minima sociaux et prestations sociales / Edition 2015
La grande précarité en France touche plus souvent les jeunes adultes, les personnes seules, les familles monoparentales et les immigrés. C’est ce dont témoignent deux études inédites publiées par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), dans l’édition 2015 de son ouvrage « Minima sociaux et prestations sociales. Ménages aux revenus modestes et redistribution ». Dressant un profil des personnes les plus démunies, ces deux études interrogent la permanence de cette grande pauvreté en dépit du système de protection sociale.
Bilan du marché du travail en 2014 en Midi-Pyrénées
Dans un contexte de faible croissance de l’activité économique dans la zone euro, l’année 2014 se clôture en France sur un taux de croissance du PIB aussi peu dynamique que l’année précédente. Il s’établit néanmoins à + 0,4 % grâce à un rebond de l’économie au second semestre du fait d’une légère progression de la consommation. En fin d’année, la conjoncture présente quelques signes favorables de reprise avec un coût bas de l’énergie, une parité euro-dollar avantageuse et des taux d’intérêt historiquement bas.
Les performances de l’économie de Midi-Pyrénées en 2014, sans être remarquables, se situent au-dessus de la moyenne nationale grâce à une progression plus marquée des chiffres d’affaires réalisés par les entreprises et à l’investissement. C’est notamment le cas dans l’industrie et les services tandis que l’année 2014 marque une stabilisation de la chute d’activité dans la construction et un recul dans le commerce.
Toutefois, le relatif dynamisme de l’économie midi-pyrénéenne ne permet pas d’assurer un nombre de créations d’emplois propre à faire reculer le chômage dans la région.