Recherche documentaire
Le taux de renoncement aux soins pour raisons financières est très sensible à la formulation des questions
Le renoncement aux soins pour raisons financières est de plus en plus mobilisé pour apprécier l’accessibilité financière aux soins des systèmes de santé. Il est mesuré à l’aide de questions du type : « Au cours des 12 derniers mois, avez-vous renoncé à un soin, pour des raisons financières ? ».
Ce dossier examine la sensibilité des réponses des enquêtés à ce type de questions, en fonction de leur formulation. Il s’appuie sur la vague 2013 du Baromètre d’opinion de la Drees, au sein de laquelle quatre jeux de formulation différents ont été soumis à quatre sous-échantillons de répondants.
La valeur du taux de renoncement aux soins pour raisons financières est très sensible à la formulation de la question : les écarts de taux atteignent 15 points selon la formulation utilisée. Cependant, le classement des types de soins faisant l’objet du plus de renoncement est moins sensible à l’effet de formulation, tandis que les caractéristiques des personnes renonçant à des soins pour raisons financières y est peu sensible.
Projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement
L’Assemblée nationale a adopté en seconde lecture, dans la soirée du Mercredi 16 Septembre 2015, le projet de loi Adaptation de la Société au Vieillissement porté par Laurence Rossignol, Secrétaire d’Etat à la Famille, à l’Enfance, aux Personnes Âgées et à l’Autonomie.
Ce projet de loi a pour ambition de favoriser la mobilisation de la société toute entière autour du défi du vieillissement, dans sa double dimension du bien vieillir et de la protection des plus vulnérables, et donne les moyens aux personnes âgées, mêmes fragilisées, d’être actrices de leur parcours.
Il prévoit notamment la reconnaissance du statut de « proche aidant » et la création d’un « droit au répit », ainsi qu’une revalorisation de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie.
Le recours aux soins des sans-domicile : neuf sur dix ont consulté un médecin en 2012
En 2012, près de neuf sans-domicile sur dix ont consulté un médecin au cours des douze derniers mois. Au sein de cette population, les femmes et les personnes de moins de 60 ans se rendent plus fréquemment chez le généraliste ou le spécialiste. En revanche, le recours aux soins dentaires est moins fréquent : 37 % des sans-domicile ne sont pas allés chez le dentiste au cours des deux dernières années et 7 % ne s’y sont jamais rendus.
Qualité de vie, habitants, territoires / Rapport de l'Observatoire des Territoires 2014
À partir d’études, de données statistiques, de cartographies et d’analyses approfondies, le rapport de l'Observatoire des Territoires dresse le panorama des dynamiques et des disparités territoriales.
Minima sociaux et prestations sociales / Edition 2015
La grande précarité en France touche plus souvent les jeunes adultes, les personnes seules, les familles monoparentales et les immigrés. C’est ce dont témoignent deux études inédites publiées par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), dans l’édition 2015 de son ouvrage « Minima sociaux et prestations sociales. Ménages aux revenus modestes et redistribution ». Dressant un profil des personnes les plus démunies, ces deux études interrogent la permanence de cette grande pauvreté en dépit du système de protection sociale.
Midi-Pyrénées, une région très diplômée
En 2012, plus de 3 adultes sur 10 résidant en Midi-Pyrénées sont diplômés du supérieur ou étudiants, faisant de la région l’une des plus diplômées de France. Aux âges actifs, Midi-Pyrénées est même la première région de province. En lien avec l’attractivité de la région, au jeu des migrations entre le lieu de naissance et le lieu de résidence actuel, Midi-Pyrénées gagne 213 400 diplômés ou étudiants supplémentaires. Ainsi plus de la moitié des diplômés du supérieur ou étudiants de Midi-Pyrénées ne sont pas natifs de la région. Inversement, plus du tiers des diplômés nés en Midi-Pyrénées résident en 2012 dans une autre région. Les échanges se font principalement avec l’Île-de-France et les régions limitrophes, Aquitaine et Languedoc-Roussillon en particulier.
Evaluation de la démarche de participation des personnes accueillies ou accompagnées au sein du CCPA et des CCRPA
La participation des usagers et des bénéficiaires constitue un enjeu de plus en plus fort pour les politiques publiques, elle est notamment au cœur du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale.
Cette participation des usagers et des bénéficiaires se renforce dans les différents champs des politiques publiques : les politiques d’accès au logement, les politiques d’insertion, la politique de la ville …
Pour les politiques d’hébergement et de logement, ce principe de participation a récemment été concrétisé par la loi ALUR, qui prévoit un décret pour définir les modalités de participation des personnes à la définition, au suivi et à l’évaluation du dispositif d’accueil, d’hébergement, d’accompagnement vers l’insertion et le logement des personnes sans domicile.
Fin 2014 la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) a confié à l’agence ASDO Études la réalisation d’une évaluation sur la démarche de participation dans ces instances.
Bilan du marché du travail en 2014 en Midi-Pyrénées
Dans un contexte de faible croissance de l’activité économique dans la zone euro, l’année 2014 se clôture en France sur un taux de croissance du PIB aussi peu dynamique que l’année précédente. Il s’établit néanmoins à + 0,4 % grâce à un rebond de l’économie au second semestre du fait d’une légère progression de la consommation. En fin d’année, la conjoncture présente quelques signes favorables de reprise avec un coût bas de l’énergie, une parité euro-dollar avantageuse et des taux d’intérêt historiquement bas.
Les performances de l’économie de Midi-Pyrénées en 2014, sans être remarquables, se situent au-dessus de la moyenne nationale grâce à une progression plus marquée des chiffres d’affaires réalisés par les entreprises et à l’investissement. C’est notamment le cas dans l’industrie et les services tandis que l’année 2014 marque une stabilisation de la chute d’activité dans la construction et un recul dans le commerce.
Toutefois, le relatif dynamisme de l’économie midi-pyrénéenne ne permet pas d’assurer un nombre de créations d’emplois propre à faire reculer le chômage dans la région.
L’économie régionale au ralenti sauf dans l’aéronautique et le spatial
Un bilan de l'économie régionale sur l'année 2014
Les écarts de revenu entre ménages aisés et modestes s’accentuent à nouveau entre 2007 et 2011
En Midi-Pyrénées comme en France métropolitaine, la crise économique a ralenti la croissance des revenus des ménages et fait baisser ceux des plus modestes. Cette évolution recouvre des traductions locales contrastées selon la proximité avec un pôle d’emploi, le degré d’urbanisation ou encore la présence de quartiers aisés ou défavorisés. La géographie des revenus est très liée à l’influence des villes. En 2011 comme en 2007, les revenus restent globalement supérieurs dans les grandes, moyennes et petites aires, et surtout, pour les moyennes et petites aires, dans la périphérie de leur pôle d’emploi, appelée couronne. Dans les grandes aires urbaines de la région, en revanche, les revenus sont plus élevés en banlieue qu’en couronne et surtout qu’en ville-centre. C’est en effet au sein même des grands pôles urbains que les contrastes sociaux sont les plus marqués et ils s’accentuent encore depuis la crise. À l’écart des villes, les revenus sont souvent plus faibles, mais ils ont évolué plus favorablement et les inégalités de revenus restent moins prononcées.