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Enjeux et Perspectives sociales 2014

Paru en Juin 2014 - Auteur(s) : Partenaires de la Plateforme d'Observation Sanitaire et Sociale de Languedoc-Roussillon - mis en ligne sur le site le 1 Juillet 2014 Territoire(s) : Occitanie Thème(s) : Emploi / chômage, Jeunesse, Pauvreté / précarité / inclusion sociale, Personnes âgées

La POSS-LR a coordonné un travail collectif réalisé par des adhérents à la plateforme pour proposer une nouvelle publication «Enjeux et perspectives sociales». Cette analyse propose une lecture des faits marquants dans l'observation et l'action des phénomènes sociaux de l'année 2013 dans la région Languedoc-Roussillon. « Observer pour agir » est le leitmotiv de cette première édition de l’ouvrage qui comporte cinq articles. Les trois premiers apportent des éclairages sur le cadre de l’observation sanitaire et sociale en Languedoc-Roussillon, et les deux derniers sont consacrés aux actions menées dans la région auprès de publics fragilisés.

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État de santé et renoncement aux soins des bénéficiaires du RSA

Paru en juin 2014 - Auteur(s) : Muriel MOISY, Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), Etudes et Résultats n°882, juin 2014 - mis en ligne sur le site le 24 Juin 2014 Territoire(s) : France Thème(s) : Minima sociaux, Santé / accès aux soins

Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) sont moins nombreux à se percevoir en bonne santé que le reste de la population : moins de 60 % se déclarent en « bonne » ou « très bonne » santé, contre près de 80 % parmi l’ensemble des 18-59 ans.

De même, ils déclarent davantage de limitations fonctionnelles et de problèmes de santé mentale : la part des bénéficiaires du RSA qui présentent une détresse psychologique est particulièrement élevée, 36 % versus 14 % dans le reste de la population.

Alors que leurs besoins de soins sont plus importants, ils déclarent renoncer plus souvent à consulter un médecin ou à recevoir des soins dentaires pour des raisons financières : 18 % disent avoir renoncé à une consultation médicale au cours de l’année écoulée et 27 % à des soins dentaires, contre respectivement 4 % et 11 % parmi l’ensemble des 18-59 ans.

Très hétérogène par son profil socio-économique, la population des allocataires du RSA l’est aussi par sa santé : toutes choses égales par ailleurs, celle-ci est meilleure pour les allocataires du RSA activité seul, mieux insérés sur le marché du travail.

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Vers l'égalité réelle entre les femmes et les hommes - Chiffres-clés édition 2014

Paru en mars 2014 - Auteur(s) : Direction générale de la cohésion sociale - mis en ligne sur le site le 24 Juin 2014 Territoire(s) : France Thème(s) : Discriminations, Femmes

24 % d’écarts de salaires, 42 % d’écarts de pensions, 26,9 % de femmes députées. Voilà quelques-unes des inégalités rappelées dans cette édition 2014 des Chiffres-clés de l’égalité entre les femmes et les hommes, élaboré par le Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes du ministère des Droits des femmes, en lien avec ses partenaires ministériels.

Cette nouvelle édition se veut un outil pratique, disponible en ligne et participant au mouvement d’ouverture des données publiques en ligne.

Elle donne à voir de manière synthétique les inégalités persistantes dans notre société et constitue pour les professionnels un outil pédagogique pour aborder les enjeux majeurs de l’action publique pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes : lutte contre les stéréotypes dès le plus jeune âge et dans tous les domaines de la vie sociale, amélioration de la situation des femmes sur le marché du travail et réduction des inégalités professionnelles, lutte contre le plafond de verre et concrétisation du principe constitutionnel de parité, amélioration de la santé des femmes, lutte contre les violences faites aux femmes.

Avoir en tête ces données simples, c’est avoir conscience qu’aucun secteur ne peut être ignoré pour construire une égalité réelle entre les femmes et les hommes. C’est aussi prendre la mesure des év lutions en cours, des changements à opérer et de l’implication nécessaire de toutes et tous, citoyens, associations, entreprises, organisations syndicales, collectivités et opérateurs publics.

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Impact du non-recours sur l'efficacité du RSA activité seul

Paru en 2014 - Auteur(s) : Pauline Domingo, Direction des statistiques, des études et de la recherche, Cnaf ; Muriel Pucci, Direction des statistiques, des études et de la recherche, Cnaf et CES Paris 1 - mis en ligne sur le site le 21 Mai 2014 Territoire(s) : France Thème(s) : Minima sociaux, Non-recours, Politique sociale

La composante RSA « activité » seul du revenu de solidarité active, en soutenant financièrement de manière pérenne les foyers ayant des revenus d'activité faibles, est un instrument de lutte contre la pauvreté laborieuse. Mais cette composante, qui constitue la principale innovation du RSA, n'a pas rencontré son public : près de sept foyers sur dix éligibles au RSA « activité » seul en décembre 2010 n'y ont pas eu recours. Alors que les principaux travaux sur le non-recours au RSA ont porté sur ses causes, cet article s'intéresse à l'impact du non-recours sur les inégalités et la pauvreté. À partir de l'enquête sur les bénéficiaires du RSA de la DARES, la première partie de l'article vise à décrire les foyers non recourants au RSA « activité » seul et à estimer des probabilités de non-recours associées aux caractéristiques sociodémographiques des foyers éligibles. Le risque d'être non recourants s'avère plus important pour les foyers sans enfant, ceux éligibles à des faibles montants de RSA et dont les membres occupent un emploi stable. Mobilisant ces probabilités de non-recours dans un modèle de microsimulation des transferts sociaux et fiscaux (Myriade), la seconde partie de l'article met en évidence l'impact financier du non-recours au RSA « activité » seul. Au niveau macroéconomique, l'inefficacité qu'il génère en matière de lutte contre la pauvreté est de faible ampleur. Pour autant, au niveau individuel, les pertes financières pour les ménages non recourants ne sont pas négligeables, de l'ordre de 100 euros par mois pour les ménages du premier décile des niveaux de vie.

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Une approche de la précarité en Midi-Pyrénées - Tableaux de bord / Données 2012 (édition 2014)

Paru en 2014 - Auteur(s) : DRJSCS - Aromsa - Draaf - Pôle emploi - Fédération des Caf - Carsat - ARS - Insee Midi-Pyrénées - mis en ligne sur le site le 16 Mai 2014 Territoire(s) : France, Occitanie, 09 - Ariège, 12 - Aveyron, 31 - Haute-Garonne, 32 - Gers, 46 - Lot, 65 - Hautes-Pyrénées, 81 - Tarn, 82 - Tarn-et-Garonne Thème(s) : Démographie, Pauvreté / précarité / inclusion sociale

Les tableaux de bord de la précarité - édition 2014 (données 2012) proposent une photographie de la précarité. Ils s'appuient sur des indicateurs structurés selon quatre dimensions : chiffres-clés socio-économiques, minima sociaux, accès aux soins et bas revenus. Déclinés pour la France métropolitaine, Midi-Pyrénées et ses huit départements, ces indicateurs mettent en évidence deux évolutions :
- en Midi-Pyrénées, le nombre d'allocataires des minima sociaux augmente de 5,0 % entre 2011 et 2012. Le ralentissement de l'activité économique en 2012 et la hausse du chômage qui en découle entrainent un accroissement du nombre d'allocataires du RSA socle non majoré de 6,7 % entre 2011 et 2012, après une hausse de 4,2 % en 2011. De même, le nombre de bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) progresse de façon très soutenue, de 13,0 % ;
- en 2012, la part de la population en situation de précarité continue de s'accroître (+ 0,1 point) en Midi-Pyrénées, le taux de précarité financière atteignant 17,3 %. Ce taux est en hausse chaque année depuis 2009 et se rapproche de son niveau le plus élevé depuis 2005, soit 17,6 %. La précarité est nettement plus marquée en Ariège et dans le Tarn-et-Garonne qu'en moyenne régionale. Dans ces deux départements, plus d'une personne de moins de 65 ans sur cinq vit dans un foyer disposant de revenus inférieurs au seuil de bas revenus. Le département du Tarn n'est pas loin derrière avec 19,3 % de sa population sous le seuil de bas revenus.

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Les sans-domicile et l'emploi

Paru en 2014 - Auteur(s) : Françoise Yaouancq, Michel Duée, division Conditions de vie des ménages, Insee Première n°1494, avril 2014 - mis en ligne sur le site le 10 Avril 2014 Territoire(s) : France Thème(s) : Emploi / chômage, Logement / hébergement, Pauvreté / précarité / inclusion sociale

Début 2012, un quart des sans-domicile adultes francophones usagers des services d’aide occupaient un emploi et les deux cinquièmes étaient au chômage. Par ailleurs, neuf sans-domicile sur dix ont déjà travaillé au cours de leur vie.

Les sans-domicile ayant un emploi ont des conditions d’hébergement plus stables que les autres sans-domicile. Mais ils occupent des emplois très précaires : 22 % déclarent ne pas avoir de contrat de travail et 15 % sont intérimaires, stagiaires ou saisonniers. En outre, deux sans-domicile sur trois travaillent depuis moins d’un an chez le même employeur, et trois sur cinq perçoivent un salaire inférieur à 900 euros par mois.

Beaucoup de sans-domicile cherchent à travailler davantage, notamment parmi les femmes. Parmi les sans-domicile au chômage, 43 % recherchent un emploi depuis plus de deux ans. Très souvent aidés dans leurs démarches par des associations et des travailleurs sociaux, ils se heurtent cependant à de nombreuses difficultés pour retrouver un emploi. Le coût ou l’absence de transport sont les premiers obstacles à la recherche d’emploi qu’ils citent.

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Ressources et parcours vers l’indépendance des jeunes adultes en France

Paru en 2014 - Auteur(s) : Mickaël Portela, Thibaut de Saint Pol, Elodie Albérola, Dossiers Solidarité et Santé n° 51, février 2014 - mis en ligne sur le site le 10 Avril 2014 Territoire(s) : France Thème(s) : Famille, Jeunesse, Pauvreté / précarité / inclusion sociale

La mesure des ressources des jeunes adultes est particulièrement complexe. La situation des jeunes adultes est en perpétuelle mutation et leurs ressources sont peu ou mal appréhendées par la statistique publique. La Drees a donc confié au Credoc la réalisation d’une enquête qualitative afin de mieux comprendre quelles sont les ressources des jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans.

Les parents sont les principaux pourvoyeurs de ressources des jeunes adultes et leurs aides, financières ou en nature, accompagnent l’accès à l’indépendance de la grande majorité des jeunes adultes. L’État et l’insertion professionnelle ont également un rôle dans ce parcours vers l’indépendance. Les aides au logement et les bourses d’enseignement, notamment, rendent possible pour certains jeunes l’accès à l’indépendance, même si elle s’acquiert parfois dans des situations de précarité. Le travail permet, lui, d’obtenir des «marges d’autonomie» dans un premier temps; une fois l’insertion réussie, il est un garant de l’indépendance.

Grâce à la prise en compte de l’ensemble des ressources des jeunes, huit profils de jeunes et de situations d’indépendance sont déterminés: des profils aussi divers que les jeunes adultes qui assument de vivre encore chez leurs parents, au contraire de ceux qui sont contraints de rester dans le foyer parental, des jeunes dont l’indépendance précaire repose sur un assemblage d’aides publiques ou ceux dont l’indépendance résidentielle est financée par les parents.

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Les conditions de vie des bénéficiaires de minima sociaux en 2012 : privations et difficultés financières

Paru en 2014 - Auteur(s) : Audrey ISEL, Études et résultats n° 871, février 2014, Drees - mis en ligne sur le site le 26 Février 2014 Territoire(s) : France Thème(s) : Minima sociaux, Pauvreté / précarité / inclusion sociale

À la fin 2012, plus de la moitié des bénéficiaires de minima sociaux sont pauvres en conditions de vie. Ils sont plus touchés par cette forme de pauvreté que les personnes aux revenus modestes. Les revenus garantis par ces prestations et leurs conditions d’éligibilité dessinent la hiérarchie entre minima : avec un taux de pauvreté en conditions de vie supérieur à 67 %, les bénéficiaires percevant la composante socle du RSA (revenu de solidarité active) sont les plus affectés, tandis que les allocataires de l’AAH (allocation aux adultes handicapés) et du minimum vieillesse le sont beaucoup moins (38 et 47 %) ; les allocataires de l’ASS (allocation de solidarité spécifique) et du RSA activité seul ont une position intermédiaire.

Six bénéficiaires de minima sociaux sur dix subissent d’importantes restrictions de consommation. Les privations alimentaires sont particulièrement répandues et conduisent 9 % d’entre eux à avoir recours à l’aide alimentaire. Par ailleurs, 18 % ont renoncé à consulter un médecin pour des raisons financières. Dans l’ensemble, près de la moitié des bénéficiaires se déclarent contraints sur un plan budgétaire. Lorsque ces derniers empruntent de l’argent, pour couvrir avant tout leurs dépenses d’alimentation et de logement, ils se tournent majoritairement vers leur entourage. Enfin, un tiers des bénéficiaires ont eu des retards de paiement en 2012 et un cinquième rencontrent des conditions de logement difficiles.

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Les conditions de logement des bénéficiaires de minima sociaux en 2012 : difficultés d’accès, surpeuplement et contraintes budgétaires

Paru en 2014 - Auteur(s) : Mathieu CALVO et Anne LEGAL, Études et résultats n° 872, février 2014, Drees - mis en ligne sur le site le 26 Février 2014 Territoire(s) : France Thème(s) : Logement / hébergement, Minima sociaux

À la fin 2012, plus du tiers des bénéficiaires de minima sociaux sont locataires du secteur social. Parallèlement, environ un quart ne dispose pas de son propre logement : 18 % sont hébergés par des proches ou occupent un logement prêté (contre 4 % des personnes du premier quintile de niveau de vie), 2 % vivent dans des foyers ou des résidences sociales et 3% sont à l’hôtel, en centre d’hébergement, dans une habitation mobile ou sans domicile.

Leurs conditions d’habitat, très proches de celles des personnes du premier quintile de niveau de vie, sont difficiles. Le logement est surpeuplé pour un allocataire sur cinq, soit trois fois plus souvent qu’en population générale. Ces allocataires rencontrent aussi souvent des difficultés financières liées à leurs dépenses de logement : plus d’un tiers d’entre eux n’ont pu y faire face au cours des douze derniers mois.

Les bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active) activité seul et du RSA socle majoré, plus souvent locataires en secteur social, sont ceux qui disposent le plus souvent de leur propre logement, mais une personne sur trois percevant le RSA socle majoré vit dans une habitation surpeuplée. Les bénéficiaires de l’ASS (allocation de solidarité spécifique) et de l’AAH (allocation aux adultes handicapés) sont les moins confrontés aux situations de surpeuplement.

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Parents bénéficiaires de minima sociaux : comment concilier vie familiale et insertion professionnelle ?

Paru en 2014 - Auteur(s) : Marie Acs, Étienne Frel-Cazenave et Bertrand Lhommeau, Études et résultats n° 874, février 2014, Drees - mis en ligne sur le site le 26 Février 2014 Territoire(s) : France Thème(s) : Famille, Formation / insertion, Minima sociaux

À la fin 2011, 2 millions de bénéficiaires ont perçu l’allocation de solidarité spécifique et le revenu de solidarité active socle en France métropolitaine. Parmi eux, 900 000 vivent avec au moins un enfant de moins de 25 ans et 690 000 avec un enfant de moins de 12 ans. Comme tous les parents, ils peuvent rencontrer des difficultés pour concilier leurs vies professionnelle et familiale. Comme bénéficiaires d’un minimum social, ils peuvent se heurter à des obstacles spécifiques: ils doivent à la fois être dans une démarche d’insertion ou de recherche d’emploi et assumer la charge d’enfants, parfois très jeunes.

La moitié des parents bénéficiaires de ces minima sociaux sont des parents isolés: dans neuf cas sur dix, il s’agit de femmes qui représentent ainsi, au total, 71% de l’ensemble des parents bénéficiaires de ces minima sociaux.

Très peu de pères qui ont au moins un enfant de moins de 12 ans déclarent un problème de garde d’enfant. Ceux qui sont sans emploi en retrouvent d’ailleurs un plus fréquemment que les mères au bout d’une année. Pour ces dernières, les problèmes de garde augmentent fortement avec la présence d’enfant en bas âge. Afin de concilier leurs vies professionnelle et familiale, un tiers des parents bénéficiaires font régulièrement garder leurs enfants.