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Etude sur les jeunes non insérés dans l’Aude et les Pyrénées Orientales
La stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté prévoit dans son engagement n°3, la garantie d’un parcours de formation pour tous les jeunes et notamment des moyens nouveaux pour des solutions d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie des jeunes.
L’Aude et les Pyrénées-Orientales connaissent des problématiques fortes liées à la part importante de jeunes non-insérés. Face à ce constat, la DRJSCS Occitanie a souhaité mieux comprendre les ressorts qui expliquent ces situations et les conditions de mobilisation dans ces dispositifs des jeunes non insérés.
La présente étude a vocation à répondre à la problématique suivante : Qu’est ce qui participe de la mobilisation de jeunes non insérés dans les dispositifs d’insertion socio-professionnelle du territoire ?
A travers des rencontres avec les professionnels de l’insertion sociale et professionnelle du public jeune, et de jeunes en contact avec ces structures, l’objectif de l’étude est donc de porter un regard sur les modalités de captation des jeunes non insérés, et des attentes des jeunes par rapport aux démarches proposées.
De manière plus précise, cette étude poursuit trois objectifs principaux :
- mieux comprendre pourquoi ces jeunes sont dans cette situation (absence de contact avec des structures d’insertion alors que leur situation le nécessiterait) ;
- déterminer les conditions de mobilisation de cette population. Il s’agira en particulier de questionner le rôle des modes de repérage et d’intervention des acteurs du territoire dans cette mobilisation ;
- identifier comment il serait possible de mieux les repérer et favoriser l’accès aux institutions leur proposant un accompagnement.
Depuis 50 ans, faute d’emplois, des territoires se dépeuplent en Occitanie
Avec la disparition de nombreuses exploitations agricoles familiales et d’anciennes industries, certains territoires d’Occitanie sont aujourd’hui moins peuplés qu’il y a cinquante ans. Au sud du Massif central, dans les Pyrénées et une partie du Gers, les effectifs d’agriculteurs et d’ouvriers ont beaucoup baissé. Ces actifs n’ont été que partiellement remplacés par des cadres, des professions intermédiaires et des employés. Dans ces bassins de vie, le chômage est disparate, souvent bas dans les territoires agricoles et élevé dans les anciens bassins industriels.
Panorama statistique Jeunesse, Sports, Cohésion sociale 2018
Le panorama statistique "Jeunesse, Sports, Cohésion sociale" est un mémento annuel présentant des données départementales et régionales sur la démographie, la pauvreté, l’immigration et l’intégration, la précarité et l’exclusion, la cohésion sociale, le handicap et la dépendance, le logement et l’hébergement, la jeunesse, l’enfance et la protection de l’enfance, le sport, les diplômes délivrés des professions sociales, de la santé, du sport et de l’animation socio culturelle et l’emploi dans les domaines associatif et sportif.
Il est accessible également ici dans une version Internet présentant l’ensemble des données départementales et régionales et permettant aux utilisateurs de télécharger la maquette nationale ou de choisir un département sur la carte de France puis de sélectionner le tableau à visualiser.
Les rendez-vous des droits des Caf : quels effets sur le non-recours ?
Depuis 2014, la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) s’est engagée dans une action ambitieuse pour réduire le non-recours aux prestations sociales à travers un nouveau dispositif : le « rendez-vous des droits ». Selon la logique du guichet unique, les caisses d’allocations familiales (Caf) proposent à leurs allocataires les plus vulnérables un entretien personnalisé pour faire le point sur un grand nombre de droits sociaux, gérés ou non par les Caf.
L’expérimentation des « rendez-vous des droits élargis » a étendu ce dispositif à des demandeurs d’emploi en début ou fin de droits avec des ressources faibles, dont 42 % n’étaient pas connus des Caf. Elle vise à évaluer l’efficacité de ce dispositif en matière de lutte contre le non-recours. Pour établir un effet causal du rendez-vous sur le recours aux droits, l’expérimentation utilise une méthode d’évaluation aléatoire : un échantillon test, auquel un « rendez-vous des droits » a été proposé via un courrier d’invitation, est comparé à un échantillon témoin, auquel ce rendez-vous n’a pas été proposé.
Les « rendez-vous des droits élargis » ont été réalisés au dernier trimestre 2017 dans l’ensemble des Caf de France métropolitaine. Plus de 25 000 invitations ont été envoyées et près de 5 500 « rendez-vous des droits » ont été réalisés. Ils ont eu globalement un effet positif très fort sur l’ouverture de nouveaux droits.
Néanmoins, parmi les bénéficiaires d’un rendez-vous des droits qui ont abordé au moins une prestation alors qu’ils étaient a priori éligibles, la moitié n’ont pas rempli la demande, que ce soit pendant ou après l’entretien. La plupart du temps, ces personnes invoquent la complexité des démarches, le manque de temps ou le manque de pièces justificatives comme raisons à cette non-demande. Lorsque les bénéficiaires du rendez-vous ont ouvert un nouveau droit, la demande a le plus souvent été complétée pendant l’entretien et non après.
Plusieurs de ces résultats conduisent à penser que l’impact positif du rendez-vous des droits tient en grande partie à l’accompagnement qui est réalisé pendant cet entretien. De fait, la part de personnes ayant ouvert un nouveaudroit à la suite d’un rendez-vous est plus élevée lorsque l’agent Caf les a aidées à entamer les démarches que lorsqu’il les a simplement informées.
Par ailleurs, au-delà de l’ouverture de droits, le rendez-vous des droits constitue un moment d’échange privilégié apprécié par les bénéficiaires, qui permet une meilleure connaissance des prestations et une plus grande familiarité avec les institutions, facteurs de nature à limiter les situations de non-recours ou d’indus à plus long terme. Il permet également d’aborder de nombreux autres droits, notamment des aides extra-légales, et la situation de l’ensemble de l’environnement familial du bénéficiaire. Les bénéfices du rendez-vous des droits peuvent donc être de plus long terme et s’étendre à un champ plus large que celui pris en compte dans cette étude.
Trois enfants sur dix vivent avec un seul de leurs parents, en famille recomposée ou monoparentale
Comme dans le reste du pays, trois enfants mineurs sur dix vivent avec un seul de leurs parents en 2018 en Occitanie, soit en famille recomposée, soit en famille monoparentale. Ces enfants habitent le plus souvent avec leur mère. Globalement, comparées aux familles « traditionnelles », les conditions de vie et d’habitat sont moins favorables pour les familles recomposées et monoparentales.
Toulouse, Montpellier, Perpignan, Nîmes : des schémas de déplacements domicile-travail différents
Chaque jour, les quatre plus grandes agglomérations d’Occitanie attirent quelque 267 000 actifs qui viennent travailler dans l’une d’elles, alors qu’ils n’y résident pas. À Nîmes, la quasi-totalité des navetteurs qui entrent dans l’agglomération se dirigent vers la ville-centre. À Toulouse, en revanche, des pôles d’emplois secondaires importants existent au sein de l’agglomération, tels que Blagnac et Colomiers où sont implantées des activités aéronautiques et spatiales : ils attirent aussi les navetteurs résidant hors de l’agglomération. En vingt-cinq ans, les communes de banlieue, où l’emploi se développe plus vite que dans les villes-centres, attirent de plus en plus de navetteurs. Les villes-centres continuent cependant à accueillir des actifs venant de loin, alors que les pôles secondaires exercent plutôt une attractivité de proximité.
Une décennie de forte croissance démographique en Occitanie, en particulier dans les communes les plus denses
Entre 2007 et 2017, l’Occitanie gagne 47 400 habitants par an, soit une croissance moyenne de 0,8 %. Toutes les catégories de territoires, quel que soit leur degré de densité, bénéficient de ce dynamisme démographique. Mais il est particulièrement fort dans les communes les plus denses, notamment au coeur des grandes agglomérations qui conjuguent excédents naturel et migratoire.
Populations légales au 1er janvier 2017 : 5 845 102 habitants en Occitanie
Au 1er janvier 2017, l’Occitanie compte 5 845 102 habitants. C’est toujours la cinquième des treize régions métropolitaines par sa population, derrière l’ Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, les Hauts-de-France et la Nouvelle-Aquitaine, et devant le Grand Est. Sa croissance démographique reste élevée, deux fois supérieure à celle observée en métropole (+ 0,4 %). Par sa croissance démographique, la région se classe en deuxième position derrière la Corse, mais avec un gain de population 11 fois plus fort. Ce dynamisme est dû pour l’essentiel aux arrivées, nettement plus nombreuses que les départs : c’est le solde migratoire (+ 0,7 % par an sur la période) qui porte la croissance de la population.
Jeunes des villes, jeunes des champs : la lutte des classes n'est pas finie
Afin d’objectiver une situation encore peu connue, Chemins d’avenirs, la Fondation Jean-Jaurès et l’Ifop ont interrogé les jeunes Français de 17 à 23 ans sur leurs choix d’orientation et leur rapport à l’avenir.
Résultat ? Les origines géographiques et sociales continuent d’influer fortement sur la projection de ces jeunes vers l’avenir, sur leur degré d’ambition et sur l’autocensure qu’ils développent, de manière plus ou moins consciente, en fonction de leur milieu d’origine et de leur lieu de résidence.
L’Occitanie face aux enjeux du grand âge : 115 000 seniors dépendants de plus en 2040
Conséquence du vieillissement et de l’arrivée aux âges avancés des générations du baby-boom, le nombre de seniors dépendants augmenterait de 60 % en Occitanie d’ici 2040. En particulier, les départements du Gard, de la Haute-Garonne et de l’Hérault seraient confrontés à une forte hausse du nombre de personnes âgées dépendantes, notamment à domicile. Pour faire face à ces évolutions, de nouvelles formes alternatives de prise en charge devront être développées pour compléter l’offre en institution et favoriser le maintien à domicile.