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Toulouse, Montpellier, Perpignan, Nîmes : des schémas de déplacements domicile-travail différents
Chaque jour, les quatre plus grandes agglomérations d’Occitanie attirent quelque 267 000 actifs qui viennent travailler dans l’une d’elles, alors qu’ils n’y résident pas. À Nîmes, la quasi-totalité des navetteurs qui entrent dans l’agglomération se dirigent vers la ville-centre. À Toulouse, en revanche, des pôles d’emplois secondaires importants existent au sein de l’agglomération, tels que Blagnac et Colomiers où sont implantées des activités aéronautiques et spatiales : ils attirent aussi les navetteurs résidant hors de l’agglomération. En vingt-cinq ans, les communes de banlieue, où l’emploi se développe plus vite que dans les villes-centres, attirent de plus en plus de navetteurs. Les villes-centres continuent cependant à accueillir des actifs venant de loin, alors que les pôles secondaires exercent plutôt une attractivité de proximité.
Une décennie de forte croissance démographique en Occitanie, en particulier dans les communes les plus denses
Entre 2007 et 2017, l’Occitanie gagne 47 400 habitants par an, soit une croissance moyenne de 0,8 %. Toutes les catégories de territoires, quel que soit leur degré de densité, bénéficient de ce dynamisme démographique. Mais il est particulièrement fort dans les communes les plus denses, notamment au coeur des grandes agglomérations qui conjuguent excédents naturel et migratoire.
Populations légales au 1er janvier 2017 : 5 845 102 habitants en Occitanie
Au 1er janvier 2017, l’Occitanie compte 5 845 102 habitants. C’est toujours la cinquième des treize régions métropolitaines par sa population, derrière l’ Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, les Hauts-de-France et la Nouvelle-Aquitaine, et devant le Grand Est. Sa croissance démographique reste élevée, deux fois supérieure à celle observée en métropole (+ 0,4 %). Par sa croissance démographique, la région se classe en deuxième position derrière la Corse, mais avec un gain de population 11 fois plus fort. Ce dynamisme est dû pour l’essentiel aux arrivées, nettement plus nombreuses que les départs : c’est le solde migratoire (+ 0,7 % par an sur la période) qui porte la croissance de la population.
Jeunes des villes, jeunes des champs : la lutte des classes n'est pas finie
Afin d’objectiver une situation encore peu connue, Chemins d’avenirs, la Fondation Jean-Jaurès et l’Ifop ont interrogé les jeunes Français de 17 à 23 ans sur leurs choix d’orientation et leur rapport à l’avenir.
Résultat ? Les origines géographiques et sociales continuent d’influer fortement sur la projection de ces jeunes vers l’avenir, sur leur degré d’ambition et sur l’autocensure qu’ils développent, de manière plus ou moins consciente, en fonction de leur milieu d’origine et de leur lieu de résidence.
L’Occitanie face aux enjeux du grand âge : 115 000 seniors dépendants de plus en 2040
Conséquence du vieillissement et de l’arrivée aux âges avancés des générations du baby-boom, le nombre de seniors dépendants augmenterait de 60 % en Occitanie d’ici 2040. En particulier, les départements du Gard, de la Haute-Garonne et de l’Hérault seraient confrontés à une forte hausse du nombre de personnes âgées dépendantes, notamment à domicile. Pour faire face à ces évolutions, de nouvelles formes alternatives de prise en charge devront être développées pour compléter l’offre en institution et favoriser le maintien à domicile.
Malgré une importante redistribution, un tiers des familles monoparentales restent pauvres
En Occitanie, une famille sur quatre ne comprend qu’un seul parent, le plus souvent une femme. La région
se situe au troisième rang des régions où la part des familles monoparentales est la plus importante,
derrière Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Corse. Les monoparents doivent composer avec des contraintes
financières et organisationnelles plus grandes que les couples avec enfants : il s’agit de subvenir aux besoins
de la famille avec une seule source de revenu, et de réussir à concilier vie privée et vie professionnelle en
l’absence de l’autre parent.
Les difficultés rencontrées sur le marché du travail, notamment par les mères isolées, exposent les familles
monoparentales à davantage de précarité. Celles-ci bénéficient alors d’une importante redistribution :
les prestations sociales, notamment allocations logement et minima sociaux, permettent de réduire très
significativement le nombre de familles monoparentales pauvres. Malgré la redistribution, un tiers d’entre elles
vivent encore sous le seuil de pauvreté.
Dans les territoires, des fragilités face au chômage malgré un emploi souvent dynamique
L’Occitanie se singularise par la combinaison d’un taux de chômage élevé et d’une forte croissance de l’emploi. Au sein de la région, ce paradoxe masque des situations et des difficultés multiples. Dans les zones d’emploi à forte attractivité résidentielle comme celles de Toulouse et Montpellier, le taux de chômage résulte pour partie du dynamisme économique du territoire qui attire nombre de nouveaux habitants. Mais le chômage traduit aussi des difficultés d’insertion durable dans l’emploi, en particulier dans les territoires où se concentre la précarité, comme dans les zones de Montauban ou de Perpignan. Dans les territoires les plus touristiques, comme dans les zones de Narbonne ou d’Agde-Pézenas, les caractéristiques de l’emploi offert, marqué par une forte saisonnalité, contribuent également à maintenir un chômage élevé.
L’Économie Sociale et Solidaire dans les territoires de la région Occitanie - Panorama 2018
Les chiffres-clés de l’ESS sont donnés à chaque échelle territoriale : région, départements, zones d’emploi, intercommunalités, communes. Ils concernent le nombre d’établissements et d’emplois (effectifs salariés) de l’ESS, ainsi que le poids de l’ESS dans l’ensemble des établissements et des emplois sur les territoires concernés, et la densité des emplois ESS (nombre d’emplois pour 10 000 habitants).
Guide de l'apprentissage 2019 en Occitanie
La Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée s’est engagée dès 2017 avec le plan régional de développement de l’apprentissage, élaboré en concertation avec l’ensemble des acteurs. Ce plan s’est fixé pour objectifs de faire de l’apprentissage une voie de formation d’excellence et d’atteindre 40 000 apprentis d’ici 2022, avec une augmentation annuelle de +3,3 % d’ apprentis.
Au 1er janvier 2019, la Région compte 38364 apprentis, soit une augmentation de + 5,2% par rapport à 2018.
Ce guide apporte aux jeunes des informations utiles pour trouver leur formation.
Chiffres clés de la jeunesse 2019
Avec cette édition des chiffres clés de la jeunesse 2019, l’INJEP, qui porte le service statistique ministériel chargé de la jeunesse et des sports, rend accessible un ensemble d’indicateurs de référence sur les questions de jeunesse.
Ce recueil est le fruit d’une collaboration avec les services statistiques ministériels, l’Insee et les organismes publics producteurs de données sur la jeunesse. Il propose aux acteurs de jeunesse et au grand public de mieux connaître les spécificités des 15-30 ans dans des domaines aussi variés que la démographie, l’éducation, l’emploi, l’engagement et la participation, les loisirs, le sport, la culture, la justice, ou encore la santé.
Retrouvez également sur le site de l’INJEP, l’ensemble des données disponible sous forme de tableaux de manière plus détaillée avec le Tableau de bord de la jeunesse